mercredi 31 mars 2010

PIERRE PAQUETTE PARTICIPE ÀU DÉFI CLIMAT 2010

Ottawa, le mercredi 31 mars 2010 – C’est avec conviction que le député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois, Pierre Paquette, participe au Défi Climat 2010 (*) qui se tient du 10 mars au 30 avril.

« Je tiens à féliciter les entreprises et organisations de la circonscription de Joliette qui se sont engagées à respecter l’environnement dans le cadre du Défi Climat. Je tiens particulièrement à souligner la participation de la cimenterie de Joliette. Les 209 employés de la compagnie Holcim qui participeront volontairement à Défi Climat cette année poseront des gestes concrets pour réduire leur empreinte sur l’environnement. Sous le thème “Parce que chaque geste compte” ces employés auront l’occasion, durant un peu plus d’un mois, d’agir en faveur de l’environnement, par exemple en modifiant leurs déplacements pour qu’ils soient éco-responsables, en gérant leurs déchets tant au travail qu’à la maison de manière écologique et en achetant localement », a mentionné Pierre Paquette.

Dans la région, nous pouvons compter aussi sur la participation des employés de l’usine Bridgestone, du Cégep régional de Lanaudière à Joliette et de la ville de Joliette.

« Le personnel de mon bureau et moi-même sommes fiers de relever le Défi Climat 2010 en privilégiant les loisirs actifs. L’exécutif du Bloc Québécois de Joliette appuie cette initiative. Je convie d’ailleurs toute la population à y participer. Nous devons passer à l’action immédiatement. La lutte aux changements climatiques est l’affaire de toutes et de tous. De simples gestes peuvent faire la différence. Je vous invite à vous inscrire directement sur ma page “Pierre Paquette, député fédéral de Joliette”. Plus nous serons nombreux à contrer les changements climatiques, plus notre impact sera significatif », a conclu Pierre Paquette.

« Je souhaite bon Défi Climat à toutes et à tous Parce que chaque geste compte », a conclu Pierre Paquette, député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois à la Chambre des communes.


(*)
http://www.deficlimat.qc.ca/deficlimat2010/inscrivez-vous.php?region=14&e=1631

lundi 29 mars 2010

Le plan d'action du Bloc Québécois



Le 20 mars dernier se tenait à Québec le Conseil général du Bloc Québécois. Ce rassemblement est une occasion idéale pour les délégués des circonscriptions de prendre le pouls de l’organisation, d’en constater le dynamisme et l’état de préparation. Eh bien ils auront été servis. Ce fut également le début des commémorations pour souligner les 20 ans d’existence du Bloc Québécois. Cette rencontre fut l’occasion d’adopter le plan d’action pour l’année 2010. Et ce plan d’action est audacieux. Jugez-en par vous-même.

http://www.pierrepaquette.qc.ca/upload/File/Discours_conseil_general_20mars2010.pdf

Les militantes et militants ont adopté le plan d’action qui se développera selon trois axes : les activités politiques, les activités statutaires et les préparatifs électoraux.

Les activités politiques se dérouleront toute l’année pour culminer avec le vingtième anniversaire de fondation du Bloc Québécois en juin 2011. Au nombre de ces activités, il y aura en avril la tournée canadienne du chef et le début de la tournée sur l’organisation électorale. Suivra en mai le colloque intitulé « Quel avenir pour le Québec dans le Canada » et on soulignera le 30e anniversaire du référendum de 1980. En juin, le parti rendra publics les fruits de sa réflexion sur le prolongement des compétences québécoises à l’international, concept mieux connu comme la doctrine Gérin-Lajoie. Les militantes et militants profiteront d’un mois de repos bien mérité en juillet et les jeunes reprendront leurs activités au mois d’août en participant à l’Université d’été. Une fête populaire soulignera le 20e anniversaire de l’élection du chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe. En octobre, plusieurs activités sont au programme dont un cocktail de financement par le président du parti, une journée de réflexion de la Commission de la citoyenneté dont le thème sera : « Ensemble pour le Québec de demain » et une tournée européenne du chef est prévue sans oublier le 15e anniversaire du référendum de 1995. Le début de l’année 2011 sera marqué par la tenue du Conseil général élargi ou électoral selon que l’exigera la conjoncture. Se tiendra aussi un Forum jeunesse. En juin 2011 sera l’occasion de se rappeler les 20 ans de la fondation du Bloc Québécois.

La vitalité du parti passe par le maintien d’une organisation capable de réagir au quart de tour. Cette exigence n’est pas un caprice, elle découle de la nature d’un gouvernement minoritaire. À cet effet, il nous faut planifier la tenue des assemblées générales de circonscription, organiser une campagne de recrutement, visant notamment l’augmentation du nombre de femmes, lancer une nouvelle campagne de financement, mettre sur pied une banque de courriels pour joindre rapidement et efficacement le plus grand nombre de membres et de sympathisants, poursuivre le recrutement et la formation des animateurs et animatrices web dans chacune des circonscriptions, avec comme objectif 1000 courriels par circonscription. Rappelons-nous que selon des experts en informatique, l’équipe électorale de Barak Obama a gagné l’élection grâce à un usage moderne, intelligent et dynamique de l’internet.

Le Bloc Québécois a prévu une foule d’initiative pour atteindre, comme il s’y est engagé, la parité entre les femmes et les hommes. Ces initiatives multiples viseront notamment à démystifier et à humaniser la vie des politiciennes et politiciens, à proposer des modèles pour inciter les femmes à faire de la politique, à mobiliser l’électorat féminin, à accorder une visibilité égale aux femmes et aux hommes dans les textes du Bloc Québécois, ainsi qu’à mettre sur pied un chantier de recrutement pour les femmes.

Le survol du plan d’action ne serait pas complet sans l’apport du Forum Jeunesse dans la vie du parti. Le Forum jeunesse entend procéder à la refonte de son site web, à lancer un concours d’essais pour publier un recueil de textes afin que les jeunes de moins de 30 ans fassent connaître leur vision de l’indépendance du Québec. Le Forum Jeunesse publiera quatre éditions du journal L’Indépendant et fera une tournée des institutions scolaires. Le FJBQ continuera sa réflexion des Chantiers Québec en organisant une université d’été et tiendra un colloque sur l’environnement et l’indépendance au pétrole. Enfin, le Forum jeunesse du Bloc Québécois tiendra une journée de réflexion sur la parité hommes-femmes.

Je ne pouvais faire un survol du plan d’action sans souligner les projets que la Commission de la citoyenneté mettra de l’avant dans les mois à venir. Voici quelques-uns des ses objectifs : mettre en œuvre d’autres recommandations du document « Présent pour l’emploi et l’intégration », en collaboration avec les membres de la députation et les organisations de circonscription; élaborer des outils pour permettre aux membres des groupes ethnoculturels une meilleure intégration au marché du travail; promouvoir l’adhésion de nouveaux membres au Bloc Québécois et continuer de participer aux activités organisées par les différents groupes communautaires.

Voilà succinctement présentées les grandes lignes du Plan d’action du Bloc Québécois adopté par les militantes et les militants réunis en Conseil général la semaine dernière à Québec. Comme on peut le constater, le Bloc Québécois ne chômera pas durant la prochaine année.

Pierre Paquette
Député de Joliette
et leader parlementaire du Bloc Québécois

mercredi 24 mars 2010

Le rapport d’impôt unique : une idée à creuser


Le Parti Québécois est revenu la semaine dernière avec l’idée d’un seul rapport d’impôt qui serait administré par Québec qui collecterait les impôts pour les deux administrations. J’avais avancé une telle idée avec Daniel Charron, ancien PDG de l’Alliance des manufacturiers, lors d’un colloque sur les finances publiques du Québec en juin 2008. Évidemment, tout le monde comprendra que, du point de vue des entreprises comme des particuliers, le système actuel coûte cher puisque tout doit être fait en double. Un seul rapport d’impôt, c’est moins de dépenses en comptables, en fiscalistes, moins de dépenses qui servent uniquement à se conformer aux exigences administratives et beaucoup moins de paperasses. Pour les entreprises, il y a un effet certain en termes de productivité. L’évaluation des économies potentielles par le Parti Québécois rejoint celle que le Bloc Québécois avait faite, soit environ 800 millions de dollars pour l’ensemble des acteurs économiques québécois.

Depuis 1992, le gouvernement du Québec perçoit pour le fédéral la TPS sur son territoire et verse à Ottawa les revenus tirés de celle-ci. En échange, il reçoit un dédommagement pour les coûts engendrés par cette perception. En 2006-2007, le gouvernement du Québec a reçu d’Ottawa 115 millions de dollars pour cette perception de la TPS. Il existe donc un précédent très clair et bien établi. Un seul rapport d’impôt, voire une seule fiscalité, sont des avenues qui méritent d’être étudiées et qui, en se réalisant, augmenteraient l’autonomie du Québec conforme en cela avec sa marche comme nation!


Pierre Paquette
Économiste et député de Joliette
Leader parlementaire du Bloc Québécois

vendredi 12 mars 2010

Un budget pour l’Ontario et l’Alberta


Le premier ministre a prétendu qu’il avait prorogé le parlement afin de se donner du temps pour préparer un Discours du Trône et un nouveau budget. Eh bien, le résultat est plus que décevant et il est clair que le mois supplémentaire qu’il s’est donné était injustifié. C’est bien la preuve que la prorogation ne visait qu’à museler l’opposition et à ne pas avoir à répondre aux questions légitimes de la population. Ce budget que le gouvernement intitule abusivement « Tracer la voie de la croissance et de l’emploi » est une tromperie monumentale. On peut même dire qu’il a un air de déjà vu puisqu’il est présenté comme la deuxième phase du plan d’action économique de l’année dernière. En bonne logique ce sont donc les mêmes qui récoltent les bonbons. C’est donc l’industrie automobile de l’Ontario et les pétrolières de l’Ouest qui se taillent la part du lion. En effet, les deux budgets prévoient 9,7 milliards pour l’industrie automobile de l’Ontario et un maigre 170 millions pour l’industrie forestière soit 56 fois moins que pour l’auto. Dans le budget 2010-2011, pas un sou pour l’industrie aéronautique alors que le gouvernement fédéral annonce 1 milliard de dollars pour le nucléaire en Ontario et en Alberta et des miettes pour l’énergie verte et zéro pour l’énergie hydroélectrique. L’économie québécoise comme l’État québécois devront se contenter encore des restes. Rien n’est prévu pour compenser le Québec pour l’harmonisation de la taxe de vente, ce qui représente un manque à gagner de 2,2 milliards. Le gouvernement confirme son intention d’envahir les champs de compétence du Québec en annonçant la création d’une commission des valeurs mobilières pancanadienne et s’immisce dans l’éducation en consacrant 300 millions de dollars dans une panoplie d’initiatives destinées directement aux étudiants, et ce, par-dessus la tête du gouvernement du Québec. Au même moment, le transfert pour l’éducation post-secondaire est gelé au niveau de 1994-1995. C’est 800 millions de dollars de manque à gagner pour le gouvernement du Québec. Malgré les promesses de Harper, le gouvernement fédéral n’a rien prévu pour encadrer le pouvoir fédéral de dépenser, au contraire ils ont les deux pieds dans les pouvoirs du Québec. Les faiblesses de ce budget se répercutent aussi sur la population. Qu’on en juge. Ce sont encore les plus faibles et les plus démunis qui seront mis à contribution. Ce sont les travailleurs et les PME qui vont payer parce que le budget nous annonce que le gouvernement entend piller 19,2 milliards dans la caisse de l’assurance-emploi entre 2011 et 2015 pour sa lutte au déficit budgétaire. Les privilégiés s’en tireront encore puisque les banques, les nantis et les pétrolières ne seront pas mis à contribution pour éliminer le déficit. On gèle l’aide internationale alors que les dépenses militaires vont continuer d’augmenter. Il est difficile de suivre la logique qui a prévalu dans l’élaboration de ce budget quand on sait que les troupes canadiennes doivent se retirer d’Afghanistan en 2011. De plus, le gouvernement a les retraités dans sa mire puisqu’il annonce des consultations ce printemps afin de procéder à un examen des options stratégiques lors de la rencontre des ministres des Finances au mois de mai.

Ce budget qui prétend se préoccuper de croissance et d’emploi laisse dans l’ombre de grands oubliés. Il y a tout un pan de mesures sociales qui sont absentes notamment le logement social et l’itinérance. Il y a aussi les travailleurs âgés qui sont laissés pour compte et que le gouvernement s’obstine à ignorer en dépit des demandes répétées des syndicats et du Bloc Québécois qui réclament depuis des années un programme de soutien du revenu s’adressant aux travailleurs âgés entre 55 et 64 ans victimes de licenciements collectifs et qui sont incapables de se reclasser et à qui il faut venir en aide pour qu’ils puissent faire le pont avec leur retraite.

Le gouvernement a totalement ignoré les demandes de bonification du régime de Supplément de revenu garanti qui permettrait aux aînés démunis de recevoir un revenu tout juste au-dessus du seuil de pauvreté. Les femmes sont encore les grandes oubliées de ce budget. Outre les femmes autochtones, l’aide à l’intention des familles monoparentales est minime et ne totalise que 5 millions de dollars annuellement sur un budget de près de 300 milliards de dollars alors que les besoins sont criants.

Ce gouvernement a fait du Canada le cancre de l’environnement à Copenhague alors qu’il avait une belle occasion de corriger le tir. Qu’est-ce que le projet prévoit pour améliorer son désastreux bilan environnemental? Rien. Rien pour le ferroviaire, rien pour la voiture électrique, rien pour le transport en commun.

Et pour finir ce plat indigeste, le budget confirme le plafonnement unilatéral de la péréquation qui fait perdre 1 milliard de dollars au Québec uniquement pour 2009-2010 sans parler de la prise en compte dans le calcul de la péréquation d’une partie des revenus d’Hydro-Québec qui prive le gouvernement québécois de 250 millions additionnels. Bref, en un mot comme en mille ce budget ne répond pas aux besoins économiques, sociaux, environnementaux et financiers du Québec. C’est un budget conçu pour les besoins du Canada qui démontre que le fédéralisme canadien n’est pas rentable pour la nation québécoise.

mercredi 10 mars 2010

Le Bloc Québécois presse le gouvernement d'agir pour s'attaquer aux criminels en cravate


Les crimes économiques ont pris ces dernières années une nouvelle expansion. Nous n’avons qu’à penser au cas de Vincent Lacroix ou encore à celui de Earl Jones, pour comprendre le fléau qui touche nombre de personnes. À l’heure actuelle, la loi n’est pas assez restrictive vis-à-vis ces filous, mieux connus sous le nom de criminels en cravate. Il est donc indispensable de prendre par exemple des mesures pour éliminer les dispositions offrant la chance aux fraudeurs en cravate de s’en sortir avec une libération au sixième de leur peine. Car malheureusement, c’est le cas. Prenons Earl Jones, qui vient tout juste de recevoir une sentence de 11 ans de prison pour avoir fraudé des milliers de personnes pour plus de 50 millions de dollar et qui aura la possibilité de sortir de prison après 20 ou 22 mois! C’est d’abord et avant tout totalement inadmissible auprès des victimes et inacceptable en raison de nos choix de société. Voulons-nous véritablement être une société qui minimalise les crimes économiques et qui traite à la légère son système juridique en dépit des victimes?

C'est pourquoi il y a urgence d’agir. Ces fraudeurs doivent purger davantage. C’est pourquoi je crois que le Parlement devrait adopter expressément le projet de loi C-434 qui vise à abolir la mesure offrant la possibilité aux inculpés de sortir au sixième de leur peine. Sur ce point, tout le Parlement est du même avis, nous pourrions donc accélérer le processus en adoptant cette loi en une seule journée, à la suite du vote sur le budget du jeudi 11 mars 2010.

Nous envoyons un signal clair aux conservateurs de Stephen Harper en lui offrant d’adopter promptement le projet de loi. Voyons voir maintenant le sérieux qui découle des propos du gouvernement. C’est le temps ou jamais de démontrer à la population que leur discours sur la justice est plus que de la poudre aux yeux. S’ils sont sérieux, ils n’ont pas d’autres choix que de voter en faveur du projet de loi C-434 du Bloc Québécois.