jeudi 30 septembre 2010

Maclean's: Reléguer le journalisme à un second degré




Joliette, le jeudi 30 septembre 2010 –Le député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois, Pierre Paquette, a réussi hier à mobiliser les conservateurs, les libéraux et les néo-démocrates en faisant adopter unanimement une motion qui dénonce les propos méprisants du magasine Maclean’s à l’égard du Québec.

Rappelons-nous que la « une » du magasine affichait une photo du bonhomme Carnaval qui tenait entre ses mains une valise remplie d’argent, arborait comme titre « La province la plus corrompue au Canada ». L’article en soi, vraie propagande fédéraliste, indiquait que la corruption au Québec était engendrée par l’hérédité nationale et son allégeance sociale-démocrate et que les politiciens provenant de la belle province baignent tout bonnement dans l’absolution publique.

« Les journalistes du magasine Maclean’s n’ont certainement pas eu écho de la commission d’enquête sur les allégations de corruption touchant le gouvernement Charest que réclame 80 % de la population québécoise, pour dire de telles balivernes. S’ils ne peuvent faire la différence entre dépeindre le portrait du gouvernement actuel et accuser toutes les Québécoises et tous les Québécois de tremper volontairement dans une culture politique corrompue, c’est qu’ils relèguent le journalisme à un second degré. Après tout, sur quelles recherches se sont-ils basés pour en arriver à un tel constat? Sûrement pas la leur… », a indiqué Pierre Paquette.

« En juin 2010, le même magasine remettait à Gilles Duceppe, chef du Bloc Québécois, le prix des Parlementaires de l’année, comme étant le parlementaire ayant le plus de connaissances et remettait un prix à Robert Bouchard, député bloquiste de Chicoutimi-Le-Fjord, à titre de parlementaire ayant le mieux représenté ses électeurs et électrices à la Chambre des communes. Dans la même année, nous avons droit aux fleurs et au pot! », a conclu le député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois, Pierre Paquette.

Voici la motion qui a reçu le consentement unanime de la Chambre des communes hier :

« Que cette Chambre, tout en reconnaissant l'importance des débats vigoureux sur des sujets d'intérêt public, est profondément attristée par les préjugés véhiculés et les stéréotypes employés par le Magazine Maclean's pour dénigrer la nation québécoise, son histoire et ses institutions. »

mardi 28 septembre 2010

Le G-8 et le G-20, des sommets... de dépenses inutiles

En juin dernier le Canada a été l’hôte de deux sommets. Celui du G-8 qui s’est tenu à Huntsville à 200 kilomètres au nord de Toronto et celui du G-20 à Toronto même.

Lors de ces deux sommets qui ont duré 72 heures, les dépenses inutiles, farfelues et exagérées ont atteint en effet des…sommets. Alors que le gouvernement conservateur nous demande de faire des efforts et de nous serrer la ceinture, on apprend qu’il s’est dépensé 85 000 $ en grignotines à un seul hôtel, et que des bâtons lumineux ont coûté 14 000 $. Et ce n’est pas tout, on a dépensé plus de 300 000 $ pour de la crème solaire, de l’insecticide et du désinfectant à main, 14 306 $ pour des gilets contre les mouches, s’il c’était agi de gilets anti-balles on aurait compris, et 26 000 $ de pièges à moustiques, sans parler de la construction d’un lac artificiel en plein centre de Toronto pour la « modique » somme de 2 millions de dollars.

À la lecture de ses dépenses, on se demande comment le gouvernement peut les justifier et en quoi elles ont contribué à assurer une plus grande sécurité des dignitaires qui se sont réunis à Toronto et à Huntsville. Et ces dépenses ne représentent que 20 % de la note totale des sommes engagées pour la tenue de ces deux sommets qui atteint plus d’un milliard de dollars. Il y a lieu de craindre le pire pour ce qui reste à venir.

Et la liste continue, on a dépensé 13 000 $ pour des parapluies et 31 000 $ pour des mâts de drapeau. Encore une fois, on se demande comment le gouvernement peut avoir le culot de justifier toutes ces dépenses au nom de la sécurité. Quand on pense que c’est ce même gouvernement conservateur qui prétend faire mieux que ces prédécesseurs en matière de gestion des fonds publics, on reste sans voix, non seulement devant une telle orgie de dépenses et ce laxisme budgétaire, mais surtout par les explications que l’on nous donne pour les justifier.

Pierre Paquette

jeudi 23 septembre 2010

Le coeur de registre des armes à feu sauvé

Ottawa, le jeudi 23 septembre 2010 – Le 22 septembre 2010, la Chambre des communes adoptait à la majorité un rapport du comité du Comité permanent de la sécurité publique rejetant la plus récente initiative des conservateurs visant à démanteler le registre des armes à feu. Hier avait lieu ce vote crucial et pour des raisons purement idéologiques, les députés conservateurs du Québec ont encore failli à leur tâche en votant contre le rapport. Cela n’a toutefois pas empêché les parlementaires de voter à 153 voix contre 151 en faveur de la proposition de rejeter le projet de loi C-391, qui voulait éliminer l'obligation d'enregistrer les armes d'épaule, c'est-à-dire le cœur du registre.

« Malheureusement, les déclarations récentes du premier ministre, tout autant que les agissements du gouvernement conservateur, donnent tout lieu de craindre que le gouvernement de Stephen Harper ne respectera pas la volonté exprimée démocratiquement par la Chambre. Depuis son élection en 2006, les conservateurs n'ont cessé de répéter leur volonté d'attaquer, et éventuellement d'éliminer le registre. Les nombreuses amnisties systématiques pour les propriétaires qui ont omis d'enregistrer leurs armes, de même que les cinq projets de loi qui ont été déposés depuis 2007 par les députés conservateurs afin de détruire le registre, font foi de cet entêtement idéologique du Parti conservateur », a mentionné le député de Joliette, Pierre Paquette.

« Par ailleurs, le premier ministre Stephen Harper a lui-même affirmé durant les jours précédant le 22 septembre qu'il ne respecterait pas les résultats du vote et qu'il reviendra à la charge afin d'abolir le registre. Encore une fois, la troupe conservatrice démontre son mépris envers le Québec, dont 188 des 200 élus à l’Assemblée nationale et à la Chambre des communes ont voté pour maintenir intégralement le registre des armes à feu. Dire oui au registre des armes à feu, c’est croire en l’expérience et l’expertise d’experts dans le domaine qui depuis longtemps exhortent le gouvernement conservateur à changer de position. Le registre permet de sauver des vies et continuera de le faire. Nous n’oublierons jamais les drames de la Polytechnique et du collège Dawson et c’est entre autres pour cela que nous devons maintenir le registre et le resserrer davantage », a ajouté Pierre Paquette.

Le député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois conclu : « L'enjeu demeure donc entier. Pour les conservateurs, il semble que ce ne soit que partie remise! Fidèles à la mission que lui ont confiée les Québécoises et les Québécois de défendre les priorités du Québec à Ottawa, les députés du Bloc Québécois ont travaillé depuis le début afin de maintenir le registre et malgré l’arrogance et l’acharnement des conserveurs, la voix du Québec a triomphé et nous continuerons de nous battre en ce sens ».

mercredi 22 septembre 2010

LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES RECOMMANDE D’ÉVITER TOUT VOYAGE NON ESSENTIEL VERS LE MEXIQUE

Le député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois à la Chambre des communes, Pierre Paquette, tient à transmettre à la population des informations reçues par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international Canada qui vient de publier un avertissement officiel recommandant d’éviter tout voyage non essentiel vers le Mexique.


« Le gouvernement du Canada vient de publier un avertissement officiel recommandant d'éviter tout voyage non essentiel dans les régions qui longent la frontière séparant le Mexique des États-Unis, car le niveau de la violence liée au trafic de la drogue y est très élevé.

Les Canadiens devraient éviter de traverser la frontière nord du Mexique par voie terrestre, car des fusillades, des attaques et des enlèvements peuvent se produire à tout moment. Les voleurs et les pirates de la route s’en prennent tout particulièrement aux véhicules utilitaires sportifs et aux camionnettes sur les routes des États de Nuevo León, Tamaulipas, Baja California, Chihuahua, Coahuila, Durango, Sonora et Sinaloa. Il est fortement conseillé aux voyageurs de réévaluer la nécessité de leurs déplacements dans ces États frontaliers et de ne s’y rendre que si c’est absolument nécessaire, et après avoir pris les précautions d’usage pour assurer leur sécurité personnelle.

Pour faire un voyage en toute sécurité, consultez les Conseils aux voyageurs pour le Mexique sur le site des Services consulaires au www.voyage.gc.ca ou composez le 1-800-267-6788 (à partir du Canada et des États-Unis) ou le 613-944-6788. »

mardi 14 septembre 2010

La grande trappe rouge


À quelques jours de la rentrée parlementaire, je souhaite vous rafraîchir la mémoire. Il y a deux semaines, dans sa tentative de contrer le gouvernement dogmatique de Stephen Harper, Michael Ignatieff a invité les électeurs à rejoindre la « grande tente rouge libérale ». Malgré ses beaux discours, c’est plutôt d’une grande trappe rouge qu’il s’agit. Car ce que le chef libéral demande aux Québécoises et aux Québécois, c’est de renier leurs principes, d’avaler toutes les couleuvres libérales, de rejoindre un parti qui, à l’endroit du Québec, partage toutes les politiques de Stephen Harper.

Les Québécois n’oublient pas que le Parti libéral du Canada, c’est le parti des mesures de guerre, le parti qui a imposé une constitution au Québec, le parti du scandale des commandites qui a essayé d’acheter l’adhésion des Québécois, le parti qui n’a de cesse de combattre la loi 101, le parti qui appuie la volonté des conservateurs de réduire le poids politique du Québec et d’amoindrir ses pouvoirs en matière de finances.

Le Parti libéral, c’est le parti du déséquilibre fiscal. Son chef, Michael Ignatieff, fait des sables bitumineux une question d’unité canadienne, lui qui était pour la guerre en Irak. Et les Québécois devraient joindre ce parti dont les ordres proviennent de Toronto, selon l’aveu même de Denis Coderre? Les Québécois devraient renier tous leurs principes, renier leurs valeurs les plus fondamentales, faire fi des intérêts du Québec et de toute fierté pour se jeter aveuglément dans la grande trappe rouge d’Ignatieff?

Les conservateurs de Stephen Harper forment sans contredit l’un des gouvernements les plus dogmatiques de l’Occident. Le seul frein à ce gouvernement insensé, c’est le Québec qui l’a imposé en 2008 en votant pour le Bloc Québécois, le seul parti aujourd’hui capable d’empêcher Stephen Harper d’obtenir une majorité et d’avoir la voie complètement libre.

En 2008, les Canadiens ont donné une majorité aux conservateurs, lesquels ont remporté 57 % des circonscriptions hors Québec. Une telle majorité aurait donné à Stephen Harper une marge de manœuvre dont on a peine à envisager la portée désastreuse. Mais au Québec, il y a le Bloc, et les conservateurs n’y ont remporté que 13 % des circonscriptions. La réalité crue, c’est que le Canada a voté en donnant une confortable majorité à un parti dont l’idéologie s’inspire de la droite républicaine.

Les Québécoises et les Québécois qui ont à cœur le sort des travailleurs et l’avenir économique du Québec; ceux qui veulent que leur gouvernement soutienne les régions touchées par la crise; ceux et celles qui veulent protéger les droits des femmes, qui veulent une politique étrangère non pas axée sur la force brute, mais plutôt sur la coopération et le droit; ceux d’entre nous qui veulent lutter contre les changements climatiques; les Québécois qui veulent que les gouvernements prennent leurs décisions à la lumière des faits et de la science, plutôt que sur des bases dogmatiques; tous ceux qui ont le Québec à cœur et qui veulent empêcher Stephen Harper d’obtenir une majorité doivent être très conscients de ce fait irréfutable : au Québec, le seul parti capable de barrer la route aux conservateurs, le seul parti en mesure d’empêcher Stephen Harper d’avoir le chemin libre avec une majorité, c’est le Bloc Québécois.

En attendant de nous donner un pays qui nous ressemble, nous devons éviter la grande trappe rouge libérale, nous tenir debout pour nos valeurs et nos intérêts et barrer la route à une majorité conservatrice. Il y a un seul parti qui offre cette possibilité aux Québécois et c’est le Bloc.

Pierre Paquette
Leader parlementaire du Bloc Québécois
Député de Joliette