jeudi 22 avril 2010

Réponse de Pierre Paquette à Maxime Bernier

Maxime Bernier doit cesser de rabaisser le Québec pour essayer de se grandir aux yeux du Canada

Lors d’une conférence tenue devant les conservateurs de la Montérégie, Maxime Bernier a soutenu que les Canadiens ont bien raison de considérer les Québécois comme des enfants gâtés puisque depuis 40 ans, les gouvernements du Québec qui se sont succédés depuis Robert Bourassa ont mis en place « des politiques irresponsables », ont vécus « au-dessus de leurs moyens » et ont tenté d’« aller chercher toujours plus d’argent dans les poches de nos concitoyens du reste du Canada ».

En 3 phrases, Maxime Bernier, qui a siégé à peine 2 ans au cabinet des ministres avec le succès que l’on connaît, balaie du revers de la main (droite) l’héritage de toute une génération et fait la leçon à 8 premiers ministres québécois qui nous ont donné d’importantes politiques sociales citées en exemples partout dans le monde. Pensons seulement à l’assurance-maladie, à l’assurance-automobile, à la Charte de la langue française, à la loi de protection des consommateurs, aux centres de la petite-enfance, à l’assurance-médicaments et j’en passe.

L’épouvantail de Maxime ne fera peur qu’à ceux qui veulent avoir peur
Au centre de son argumentaire, un vieux refrain conservateur : le modèle québécois ne fonctionne pas, il est en faillite. La preuve ultime de notre irresponsabilité : le Québec serait la 5e société la plus endettée dans le monde industrialisé, pas loin derrière la Grèce.

Or, M. Bernier, qui tente de nous convaincre que notre filet social serait inabordable, se garde bien de dire qu’il utilise la « dette brute » du Québec pour faire sa démonstration. Or, lorsque l’on tient compte de la « dette nette » du Québec (par exemple : ce que l’on doit, moins nos actifs ) le Québec est loin d’être une cigale frivole, mais plutôt une fourmi industrieuse pour reprendre l’expression de Jean-Francois Lisée . Selon les calculs de Jacques Léonard, ancien président du Conseil du trésor à Québec, au palmarès de la dette nette, celle du Québec est inférieure à celles de tous les pays du G7, sauf le Canada. Par ailleurs, notons que la « bonne performance » de l’État fédéral canadien s’explique en partie par le pillage de la caisse d’assurance-emploi et les coupes effectuées dans les transferts aux provinces dans les années 90.

Donc, s’il est vrai que la dette québécoise est importante, il serait plus juste de dire qu’elle est comparable à celle de nos voisins ontariens et de la plupart des pays industrialisés qui, pourtant, ont souvent un panier de services sociaux moins élaboré qu’ici. (Voir mes deux textes intitulés respectivement : Relever le vrai défi et Fiscalité : les idées admises et la réalité que l’on peut lire sur mon site internet dans l’onglet finances publiques) http://www.pierrepaquette.qc.ca/index.jsp?p=35.

Je n’accepte pas que l’on noircisse le bilan financier du Québec pour justifier le démantèlement de l’État québécois.

Le Québec l’enfant gâté de la fédération
Est-ce à dire que le niveau de vie des Québécois est « subventionné » par le Canada comme le soutien Maxime Bernier ? Il suffit d’étudier les dépenses structurantes du fédéral, celles qui créent des emplois et enrichissent la société : les subventions aux entreprises, les achats de biens et services, les dépenses en recherche et développement et la répartition des emplois fédéraux pour constater qu’il serait préférable pour le Québec d’obtenir sa juste part des projets structurants plutôt que de recevoir un chèque de péréquation.

Si le Québec recevait seulement une part des dépenses structurantes du gouvernement fédéral équivalent à son poids démographique, il compterait 15 500 fonctionnaires supplémentaires, en plus de recevoir un autre deux milliards générant 25 000 emplois, pour un total de plus de 40 000 emplois.

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin?
Maxime Bernier souhaite un « Québec fier, responsable et autonome » qui s’attelle à la création de richesse. Ça tombe bien, c’est l’essence même du projet souverainiste. Nous proposons que le Québec contrôle toutes ses lois, tous ses impôts et toutes ses relations internationales. Je crois qu’il serait d’autant plus facile de créer de la richesse si l’État québécois n’avait pas à partager des demi-pouvoirs en recherche et développement, en agriculture, en développement régional et en environnement par exemple, avec un État fédéral contrôlé par une nation qui a des intérêts différents des nôtres, comme l’a illustré le vote sur la motion du Bloc Québécois sur le maintien du poids politique du Québec.

Par ailleurs, je note que Maxime Bernier souhaite « que toute question devrait être traitée par l’autorité compétente la plus petite ou la plus basse dans la hiérarchie, celle qui est la plus près des citoyens ». Je suis bien d’accord avec lui. C’est pour ça que je ne comprends pas qu’il y ait un ministère de la Santé à Ottawa. Est-ce à dire que Maxime Bernier souhaite, comme le Bloc Québécois, que le gouvernement fédéral se retire, avec compensation du Développement régional et de l’organisation du territoire?

Par ailleurs, je ne peux m’empêcher de grincer des dents en entendant Maxime Bernier proposer un fédéralisme respectueux des responsabilités québécoises alors que c’est son gouvernement qui propose d’éliminer la commission québécoise des valeurs mobilières (l’AMF) au profit d’une commission canadienne unique des valeurs mobilières. Maxime Bernier, qui a lui-même été vice-président à la Commission des valeurs mobilières du Québec, désapprouve l’ingérence de son gouvernement dans ce secteur, ce qui n’est que logique, mais ne fait rien pour changer les choses. Comme les autres députés conservateurs du Québec, il s’écrase devant le premier ministre Harper. Comme il espère à nouveau accéder au cabinet, il permettra que l’on dépouille l’AMF de ses responsabilités au profit de Toronto!

L’applaventrisme consternant de Maxime Bernier
Il est désespérant de constater que Maxime Bernier, comme les autres élus conservateurs, feint de ne pas comprendre que l’inflexibilité du gouvernement Harper est en partie responsable de la crise des finances publiques à Québec. Maxime Bernier « oublie » de mentionner que le manque d’envergure des députés québécois au sein du caucus conservateur fait en sorte qu’il y a pour plus de 8 milliards de dollars appartenant aux Québécois qui dorment à Ottawa. Prenons simplement l’exemple de l’harmonisation des taxes de vente. Alors que le Québec a harmonisé sa TVQ avec la TPS il y a 18 ans, le Québec n’a toujours pas été compensé. L’Ontario et certaines provinces maritimes qui viennent tout juste de compléter l’harmonisation des taxes de vente ont pourtant, elles, été compensées. Ce seul litige représente un manque à gagner de plus de 2 milliards de dollars pour le Québec. Alors, quand Maxime Bernier nous dit qu’il ne peut « rien faire pour régler les problèmes du gouvernement du Québec », qu’il commence par questionner le traitement injuste réservé au Québec par le premier ministre Harper.

A Québec, la crise des finances publiques est bien réelle. Des choix difficiles s’imposent. Cependant, l’endettement du Québec est actuellement raisonnable, mais l’accumulation de déficits pourrait précariser sa situation. Nous avons encore la liberté de choisir de protéger nos programmes sociaux. Les Québécois n’attendent pas de leurs élus fédéraux qu’ils importent des solutions de droite toutes faites. Les Québécois s’attendent plutôt à ce qu’ils livrent la marchandise concernant les 8 milliards de dollars qui dorment à Ottawa, qu’ils limitent une fois pour toutes le prétendu pouvoir fédéral de dépenser et qu’ils rééquilibrent l’espace fiscal afin que le Québec ait enfin accès à des revenus correspondant à ses responsabilités.

Si Maxime Bernier aspire à être à nouveau ministre et éventuellement chef de son parti, qu’il commence par livrer la marchandise à titre de député!



Pierre Paquette
Député de Joliette et
Leader parlementaire du Bloc Québécois

mercredi 21 avril 2010

Le Québec perd encore plus du poids


À la veille du congé pascal, les conservateurs ont déposé leur projet de loi pour modifier la représentation électorale à la Chambre des communes. C'est donc dire que le nombre de sièges à la Chambre serait augmenté de trente élus si ce projet devait être adopté. Ces trente sièges se répartiront de la façon suivante : l'Ontario aurait 18 sièges de plus, la Colombie-Britannique en compterait sept et l'Alberta, cinq. Ce projet de loi vient confirmer les propos de Tom Flanagan, un proche conseiller de Stephen Harper.

Tom Flanagan. Vous ne le connaissez pas? Pour ceux d’entre vous qui ne le connaissent pas, Tom Flanagan est un éminent professeur qui enseigne à l’université de Calgary. Depuis quelques années il gravite autour de la droite canadienne et est devenu au fil des ans le maître à penser des conservateurs et des partis qui les ont précédés, l’Alliance canadienne et le Reform Party. Il fait partie du « cercle rapproché » du premier ministre canadien Stephen Harper. Il a dirigé plusieurs campagnes pour Stephen Harper : la course au leadership de l’Alliance canadienne en 2002, du Parti conservateur du Canada en 2004 et la campagne électorale des conservateurs en 2004. Il a été également le conseiller principal en communication du Parti conservateur et membre de la « cellule de crise » durant la campagne électorale de 2005-2006. Depuis il est rentré dans ses terres albertaines, mais intervient de temps en temps pour commenter l’actualité politique. Ce qui m’amène à vous parler de lui aujourd’hui ce sont ses récentes prédictions.

Le savant professeur vient de dire tout haut ce que plusieurs conservateurs pensent tout bas. À cause de popularité du Bloc Québécois, Stephen Harper ne pourra obtenir de gouvernement majoritaire. Ni les conservateurs, ni aucune autre formation politique d’ailleurs. Selon Flanagan la seule solution pour contourner cet écueil consiste à ajouter une trentaine de sièges à la carte électorale en 2014 pour refléter l’augmentation des populations en Alberta et en Colombie-Britannique que ne manquera pas de révéler le recensement démographique prévu en 2011. Les provinces de l’Ouest ne sont pas les seules à réclamer une augmentation de leur représentation électorale, l’Ontario aussi veut avoir sa part. Cette refonte de la carte électorale n’est pas sans conséquence sur le poids du Québec dans la Chambre des communes. Il n’est pas besoin d’être très fort en mathématique pour se rendre compte que tout ajout de sièges à la Chambre sans aucune compensation pour le Québec se traduira par une diminution du poids politique du Québec dans la Chambre et sur sa capacité de se faire entendre dans les institutions fédérales. Il est bon de se rappeler que le Québec a déjà représenté 50 % du poids de la Chambre. D’une réforme à l’autre, d’une augmentation à l’autre le poids du Québec s’est dilué pour ne représenter aujourd’hui que quelque 24,3 % de la députation fédérale. L’ajout de trente nouveaux sièges signifierait que le Québec verrait encore son poids et son influence politique réduit de quelques points de pourcentage, 22,1 % pour être exact, soit moins que son poids démographique. Ce qui est inadmissible.

Eh bien, les prévisions du maître se réalisent et l’élève Harper vient de déposer un projet de loi qui va exactement dans la direction identifiée par Flanagan. Changer les règles du jeu quand on perd est un vieux truc que les partis fédéraux n’hésitent pas à utiliser quand les institutions les desservent. Ils l’ont fait avec le rapatriement unilatéral de la Constitution en 1982 et ils s’apprêtent à répéter le coup avec l’augmentation de la représentation à la Chambre des communes.

Le ministre responsable de la réforme pense temporiser les craintes du Québec en faisant valoir que le Québec est protégé puisque l’actuelle constitution lui assure, quelque soit sa population, un nombre de sièges qui ne peut être inférieur à 75. La belle affaire!!! Il ne faut pas être un ingénieur en astrophysique pour deviner qu’à ce rythme le poids du Québec s’en va lentement mais sûrement vers l’insignifiance politique. Le ministre ignore ou feint d’ignorer qu’il existe une distinction importante entre la représentation proportionnelle à la population et la représentation effective. C’est ce qu’une décision de la Cour suprême de 1991 affirmait lorsqu’elle écrivait que « l’objet du droit de vote garanti à l’article à l’article 3 de la Charte n’est pas l’égalité du pouvoir en soi, mais le droit à une représentation effective. » Ces propos ont été rapportés par Manon Cornellier dans un récent article paru dans Le Devoir.

Pourtant, il existe des exceptions à ce principe de la représentation électorale selon la population. Il y a ce qu’on appelle l’exception sénatoriale que l’on applique aux Maritimes et qui consiste à garantir que le nombre de sièges attribués à une province à la Chambre des communes ne sera jamais inférieur au nombre de sénateur qu’elle possède déjà. Des compromis sont donc possibles. À la condition que l’on veuille en faire. Mais il ne semble pas que ce soit le cas. Si les conservateurs persistent dans leur refus, il faudra en conclure que la reconnaissance la nation québécoise n’était qu’une manœuvre électoraliste sans lendemain. Il ne faut pas voir dans ce projet un vilain complot dirigé contre le Québec, mais bien plutôt la logique du « nation building » canadien dans lequel le Québec n’a pas sa place. Paraphrasant Pierre Vadeboncoeur l’érosion de l’influence du Québec dans la fédération canadienne fait partie de l’ADN du Canada. Il devient chaque jour impérieux de rompre avec un régime qui destine la nation québécoise à l’insignifiance et seule la souveraineté nationale pourra nous redonner 100 % de nos pouvoirs politiques.


Pierre Paquette
Député de Joliette
et leader parlementaire du Bloc Québécois

jeudi 15 avril 2010

LE BLOC QUÉBÉCOIS DÉPOSE UNE PÉTITION DE PLUS DE 65 000 NOMS POUR VENIR EN AIDE AUX GENS ATTEINTS D’UNE MALADIE GRAVE


Une pétition de plus 65 000 noms demandant le prolongement des prestations d’assurance-emploi pour les personnes forcées de s’absenter de leur travail en raison de maladies graves a été déposée mardi à la Chambre des communes à Ottawa.

« Actuellement, la Loi sur l’assurance-emploi n’autorise que 15 semaines de prestations dans les cas de cancer ou de tout autre maladie grave, ce qui constitue de l’avis du Bloc Québécois une aberration tout autant qu’une absence de compassion pour tous ces gens qui se trouvent en situation de détresse. Afin de donner une chance égale à toutes et à tous de s’en sortir et de vaincre la maladie, il est primordial de procéder à une réforme du régime d’assurance-emploi, de telle sorte que toutes ces personnes puissent obtenir un revenu équitable et décent en attendant que les autres programmes d’aide prennent le relais », a déclaré Yves Lessard lors de la conférence de presse qu’il a donnée en compagnie du leader parlementaire du Bloc Québécois et député de Joliette, Pierre Paquette, et de Marie-Hélène Dubé, instigatrice de la pétition et survivante du cancer. Des représentantes et des représentants de la Société canadienne du cancer, de la Coalition priorité cancer au Québec et du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des postes étaient également présents.

« Dans le but de corriger cette lacune du régime d’assurance-emploi, j’ai déposé une motion à la Chambre des communes en mai dernier visant à hausser les prestations à 50 semaines, comme le réclament les quelque 65 000 signataires de la pétition. Surmonter un cancer ou une maladie grave est une terrible épreuve qui demande du temps et de l’énergie, il s’agit d’un combat de tous les instants pour survivre et retrouver la santé. Celles et ceux qui doivent affronter une telle épreuve doivent être soutenus adéquatement et avoir recours aux ressources suffisantes », a poursuivi Pierre Paquette.

Pour Marie-Hélène Dubé, il est important de poursuivre le travail en vue de sensibiliser la population à cet état de fait et d’enjoindre le gouvernement à modifier cette situation injuste. « Il y a sept ans, à l’âge de 32 ans, j’apprenais que l’on m’avait diagnostiqué un cancer de la glande thyroïde. Malgré une première intervention chirurgicale et des traitements, le cancer s’est étendu aux ganglions et j’ai connu deux récidives, d’autres traitements ainsi qu’une seconde chirurgie majeure en novembre 2008. Je suis mère de deux enfants et, comme je travaille à titre de professionnelle contractuelle pour le gouvernement fédéral, je ne bénéficie ni de la sécurité d’emploi ni d’une assurance salaire, à l’instar de 60 % de la population. Grâce à cette pétition, nous démontrons au gouvernement qu’il y a une réelle volonté de la part de la population de faire bouger les choses », a-t-elle mentionné.

Pierre Paquette tient à rappeler que le 9 juin dernier, il a déposé en Chambre, au nom de madame Boucher et de monsieur Dubeau, une pétition signée par plus de 400 citoyennes et citoyens de Lanaudière pour la plupart, qui sont atteints d’un cancer ou qui ont déjà eu un cancer, demandant au gouvernement d'augmenter la durée des prestations à 50 semaines pour les gens atteints de maladies graves comme le cancer. À l’époque pré-prorogation, conservateurs et libéraux s’étaient prononcés contre la question.

« Cette fois, j’espère que ces deux partis comprendront que le présent régime d’assurance-emploi n’est pas assez généreux en offrant seulement 15 semaines de prestations et qu’il y a urgence d’agir. C’est un débat qui me tient à cœur et j’entends poursuivre la bataille », a conclu le député de Joliette, Pierre Paquette.

Il est possible de signer la pétition au : http://petitionassuranceemploi.com

PIERRE PAQUETTE TRANSMET SES CONDOLÉANCES À LA COMMUNAUTÉ POLONAISE


Suite à la tragédie aérienne survenue samedi, qui a secoué la Pologne tout entière, Pierre Paquette, député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois, transmet à la communauté polonaise, particulièrement présente dans la municipalité de Rawdon, ses sincères condoléances.

« L’avion transportant le président polonais Lech Kaczynski et sa femme, une quinzaine de députés, des sénateurs, deux leaders de l’opposition, des sous-ministres, le président de la Banque centrale de Pologne, le chef de l’état-major ainsi que les généraux de l’armée de terre et de l’armée de l’air s’est écrasé dans un épais brouillard, emportant dans la mort tous ses passagers. Au total, 97 personnes y ont laissé leur vie. Ironie du sort, cet accident est d’autant plus tragique lorsqu’on sait que cette délégation entière est décédée dans la “Forêt de la mort”, là même où a eu lieu en 1940 le massacre de 20 000 soldats polonais par l’armée soviétique commandée par Staline », a mentionné le député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois, Pierre Paquette.

C’est d’ailleurs le 70e anniversaire de cette tragédie de l’histoire que ces plus hauts dirigeants polonais allaient commémorer.

« C’est avec tristesse que j’ai appris la terrible nouvelle. Mes pensées les plus chères sont avec le peuple polonais », a conclu Pierre Paquette.

PIERRE PAQUETTE CONVIE LA POPULATION À LA CABANE À SUCRE

Le dimanche 25 avril prochain se tiendra la cabane à sucre du Bloc Québécois de Joliette. Pierre Paquette, député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois ainsi que le conseil exécutif du Bloc Québécois de Joliette sont fiers de convier la population à cette activité où saveur estivale, échanges et plaisir seront de la partie!

« D’année en année, le nombre de participants à cette activité augmente et c’est pourquoi nous la renouvelons encore cette année. C’est une occasion parfaite de se réunir pour échanger avec les citoyennes et les citoyens de la circonscription de Joliette. C’est aussi une journée où nous pouvons profiter du temps des sucres », a mentionné Pierre Paquette.

Cette activité se déroulera le dimanche 25 avril 2010 dès midi à la Cabane à sucre Jean Parent située au 1571, Route 343 à St-Ambroise de Kildare.

Le coût du billet est de 8 $ pour les enfants de 12 ans et moins et de 20 $ pour les adultes. Un reçu pour fin d’impôt vous sera remis pour chaque billet adulte acheté. Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour vous procurer des billets, veuillez communiquer avec Jacques Plante à l’un des numéros suivants : 450.752.1940 ou 1.800.265.1940.

Pour l’occasion monsieur Paquette sera présent avec son collègue du Bloc Québécois, le député de Longueuil-Pierre-Boucher et ancien président de la société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, monsieur Jean Dorion.

« Le comité exécutif et moi-même prenons part à cette activité avec enthousiasme. Encore une fois cette année, nous profiterons de l’occasion pour tenir notre assemblée générale annuelle du Bloc Québécois de Joliette. L’assemblée se tiendra vers 9 h 30 au même endroit. Ce sera l’occasion de présenter l’état des activités de 2009-2010 et de constituer le nouveau conseil exécutif qui assure la vitalité du Bloc Québécois dans Joliette. Cette assemblée générale nous permettra aussi d’échanger sur les perspectives d’action à court, moyen ou long termes pour notre parti », a indiqué fièrement le député de Joliette, Pierre Paquette.

C’est un rendez-vous auquel nous vous convions avec plaisir.

DEUX DÉPUTÉS LANAUDOIS SE RÉJOUISSENT


Pierre Paquette, député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois et Roger Gaudet, député de Montcalm se réjouissent de l’annonce faite la semaine dernière concernant l’aménagement d’un centre d’entraînement national en ski acrobatique à la Station de ski Val-Saint-Côme.

« Dès novembre 2010, Saint-Côme accueillera le seul centre d’entraînement permanent en ski acrobatique à l’est du Canada. Nous sommes fiers que la région de Lanaudière bénéficie d’un projet aussi grandiose et c’est avec une immense joie que j’accueille le projet », a déclaré fièrement Roger Gaudet, député de Montcalm.

Le député de Joliette, Pierre Paquette souligne : « L’aménagement du centre d’entraînement, qui sera prêt en novembre 2010, apportera à la région un attrait touristique de grande envergure. Je suis certain que la station de ski Val Saint-Côme saura relever le défi avec brio ».

Les deux députés lanaudois félicitent chaleureusement la Station de ski Val Saint-Côme ainsi que tous les dignes promoteurs et investisseurs du projet.

mardi 13 avril 2010

DÉCÈS DE MICHEL CHARTRAND


Le Québec a perdu un homme engagé, au franc-parler légendaire, animé d’une grande passion qui aura marqué l’histoire de la nation québécoise, Michel Chartrand.

Imprimeur, défenseur de la langue française, syndicaliste notamment à la CSN, en particulier pour la défense des travailleurs accidentés, Michel Chartrand a constamment milité pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale. Deux causes qui étaient pour lui intimement liées. Il a d’ailleurs pris position en faveur des travailleurs dans de nombreux conflits ouvriers ayant marqué le Québec, dont la grève de l’amiante à Asbestos et la grève de Murdochville.

Cet homme d’une grande conscience sociale n’a jamais perdu sa capacité de s’indigner jusqu’à la toute fin de sa vie. Que son parcours, des plus admirables, puisse nous inspirer, car comme il le disait : « Tout le monde doit faire de la politique. En démocratie, c’est un devoir : assumer ses responsabilités à son niveau, voir à ce que le monde s’épanouisse ».

Mes collègues du Bloc Québécois se joignent à moi pour saluer ce grand homme.
Merci camarade Chartrand pour votre inestimable contribution au Québec.