mercredi 27 avril 2011

Chère militante, cher militant,

Chère militante,
Cher militant,

Le Bloc existe parce que la nation québécoise existe. Défendre les intérêts du Québec et faire la souveraineté : c’est ça le Bloc Québécois. C’était vrai en 1990 et c’est encore vrai aujourd’hui. Les Québécois forment une nation, ni meilleure, ni pire que les autres. Une nation différente, tout simplement. Nous avons toutes les raisons d’en être fiers, d’être fiers de ce que nous sommes.

Ces élections fédérales, comme toutes les autres depuis que le Bloc existe, ne sont pas des élections entre la gauche ou la droite. Le choix des Québécois se fait entre des partis canadiens et un parti, le Bloc Québécois, qui considère que le Québec a le droit d’être lui-même, de défendre ses propres intérêts, ses propres valeurs, ses façons de faire à lui. Le choix entre des partis pour qui c’est le Canada d’abord et un parti pour qui c’est le Québec seulement.

Nous en avons mené des batailles pour les Québécoises et les Québécois à Ottawa. À commencer par notre bataille pour le déséquilibre fiscal, qui nous a permis d’aller chercher des milliards pour le Québec, des milliards qui servent à bonifier nos services de santé et d’éducation. Nous avons obtenu des gains pour les régions, pour les travailleuses et les travailleurs saisonniers, pour les personnes âgées, pour les agriculteurs et agricultrices, pour les entreprises du Québec. Nous avons fait beaucoup et nous continuerons à faire ce qui est nécessaire pour protéger notre culture, notre langue et notre identité.

Nous avons aussi accompli beaucoup pour le projet souverainiste. Pendant toutes ces années où on ne pouvait envisager sérieusement la réalisation de la souveraineté, nous n’avons jamais baissé les bras. Le Bloc Québécois a offert une contribution très importante au mouvement souverainiste au plan des idées. Notre travail est à la veille de porter ses fruits avec le Parti Québécois qui est au seuil du pouvoir à Québec.

Tous les partis canadiens vont travailler contre l’élection du Parti Québécois et tous les partis canadiens vont toujours être dans le camp du NON. Le Bloc Québécois, lui, sera toujours dans le camp du OUI. Le Bloc et le Parti Québécois forment une équipe. Nous avançons et ce n’est pas le temps de nous détourner de notre but.

C’est en demeurant nous-mêmes que nous pourrons empêcher une majorité conservatrice et protéger notre avenir. Avec un Bloc Québécois fort à Ottawa et le Parti Québécois au pouvoir à Québec, tout redevient possible pour le Québec. C’est ça qui donne tout leur sens à ces élections : faire en sorte que, pour le Québec, tout redevienne enfin possible.


Pierre A. Paquette
Candidat du Bloc Québécois dans Joliette

vendredi 22 avril 2011

PIERRE A. PAQUETTE S'ENGAGE ENCORE UNE FOIS À MENER UNE CAMPAGNE CARBONEUTRE

Joliette, le 22 avril 2011 – Pour une deuxième campagne consécutive, le candidat du Bloc Québécois, Pierre A. Paquette, s'est engagé à réaliser une campagne électorale carboneutre. Le Bloc Québécois de la circonscription de Joliette a réalisé une entente avec l'organisme Planetair afin de verser à celui-ci un montant de 34,80 dollars pour chaque tonne de CO2 émise d'ici au 2 mai prochain par la voiture utilisée pendant la campagne électorale ainsi que par les activités qui se dérouleront au local électoral du parti.


« En ce Jour de la Terre, je suis heureux de souligner cet engagement que nous avons pris au Bloc Québécois. Il est important pour nous d’agir en toute responsabilité pour l’environnement et je suis heureux de m’associer à Planetair pour réaliser ces objectifs » a souligné Pierre A. Paquette. Planetair est un programme visant la mise en œuvre, l'entretien, la validation, la vérification, la certification et le retrait des crédits compensatoires du marché. En vertu de l'entente signée avec cette organisation, les émissions de GES générées pendant la campagne 2011 seront calculées par une tierce partie en fonction du total des émissions produites. Les compensations du Bloc Québécois seront versées dans un portefeuille de projets visant le remplacement des combustibles fossiles par des énergies renouvelables, l'application de mesures d'économie d'énergie et la mise en œuvre des technologies et des procédés écoénergétiques.

PARLONS FRANÇAIS : LA RECONNAISSANCE DE LA NATION QUÉBÉCOISE DOIT PASSER PAR LA RECONNAISSANCE DE SA LANGUE COMMUNE NATIONALE

Le 20 avril 2011 – « Les Québécoises et les Québécois, sans exception, forment une nation. Les partis canadiens le reconnaissent en principe, mais dans les faits, aucun ne tient compte de l’existence de notre nation lorsqu’ils prennent des positions à Ottawa » a expliqué le candidat du Bloc Québécois de Joliette, Pierre A. Paquette.

Seul le Bloc Québécois défend la nation québécoise pour vrai. Notre nation a une langue nationale, le français, et les lois linguistiques québécoises doivent s’appliquer sur l’ensemble du territoire québécois, y compris au sein des entreprises de compétence fédérale. « J’ai déposé un projet de loi en ce sens à la Chambre des communes et Libéraux comme Conservateurs ont voté contre, c’est ça le vrai visage des partis fédéralistes » a ajouté Pierre A. Paquette. Au Bloc Québécois, nous sommes clairs : le Québec fonctionne en français! Notre nation, comme toutes les nations, a le droit de décider de son avenir et de s’organiser comme bon lui semble.

Au Bloc Québécois, nous sommes intraitables : ne touchez pas aux droits, aux libertés et aux pouvoirs du Québec! Le Bloc Québécois s’engage à déposer à nouveau un projet de loi faisant en sorte que la loi 101, qui affirme le droit de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs québécois à travailler en français, s’applique aux entreprises de compétence fédérale et à voir à ce que le français soit respecté dans toutes les institutions fédérales. « Nous allons poursuivre la bataille et faire valoir nos droits à Ottawa », a conclu Pierre A. Paquette.

« POUR LA CULTURE ET LES ARTISTES DE LA RÉGION :

Le 18 avril 2011 – « La circonscription de Joliette prend son dynamisme notamment à travers la création artistique. Berceau de culture, Lanaudière est reconnue pour ses talents et ses innovations culturelles et c’est avec fierté que je défends le talent d’ici. Les conservateurs ne croient pas en la culture et les autres partis restent muets sur la question. Seul le Bloc Québécois défend la création artistique et culturelle en région » a expliqué le candidat du Bloc Québécois et député sortant de Joliette, Pierre A. Paquette.

Pour le Bloc Québécois, la création artistique et culturelle de Lanaudière contribue de façon extraordinaire à la diversité culturelle québécoise. Pourtant, nos artistes, qui ont besoin d’un diffuseur pour se faire connaître, se heurtent très souvent à des difficultés d’accès aux médias, car les diffuseurs ont plutôt tendance à miser sur les valeurs « sûres », négligeant des artistes prometteurs qui n’ont pas encore été reconnus à leur juste valeur au sein de leur milieu.

Dans ce contexte, les artistes émergents qui vivent en région n’ont d’autre choix que de gagner les grands centres pour augmenter leurs chances de percer. Les coupes imposées par le gouvernement conservateur dans les programmes culturels auront des impacts importants sur les artistes en région.

Le Bloc Québécois propose donc la mise en place d’incitatifs favorisant la diffusion et la reconnaissance des œuvres culturelles régionales ainsi que l’émergence des nouveaux talents. Le Bloc Québécois croit que ces mesures devraient assurer l’accès pour les artistes régionaux à un minimum de 10 % de l’espace médiatique consacré à la culture.

Droit d’auteur


La Loi sur le droit d’auteur ne tient pas compte de l’impact des nouvelles technologies, notamment l’arrivée de l’Internet, et doit être modifiée le plus rapidement possible. Tout travail méritant salaire, il faut que les créatrices et les créateurs puissent recevoir leur dû tout en s’assurant que les consommateurs bénéficient de cette nouvelle source d’accès à la création. À l’heure actuelle, le téléchargement illégal sert mal les artistes, qui ne reçoivent rien de leurs créations, alors que les fournisseurs de service Internet sont les seuls à recevoir le fruit du travail des autres.

Le projet de loi C-32, déposé en juin 2010 par les conservateurs, ne responsabilise nullement l’industrie et se limite à s’attaquer aux consommateurs qui paient pourtant celle-ci pour leur accès à Internet.

« Le Bloc Québécois s’assurera que la nouvelle loi sur le droit d’auteur soit équitable et ne désavantage ni les créateurs ni les consommateurs. Cet équilibre doit se faire, notamment, en modernisant le système de copie privée pour appliquer aux lecteurs mp3 et autres baladeurs numériques des redevances raisonnables en redistribution aux artistes; en abolissant l’exemption du monde de l’éducation quant aux paiements des droits d’auteur et en reconnaissant le droit de suite pour les artistes en arts visuels » a expliqué Pierre A. Paquette.

Le Bloc Québécois s’engage à favoriser une formule obligeant les fournisseurs de services Internet à payer une redevance à un fonds servant à rémunérer les créateurs québécois lésés par le téléchargement de produits artistiques.

Les festivals


Les coupes en culture touchent plusieurs organismes à vocation culturels, très présents, notamment, dans la circonscription de Joliette. Plus particulièrement, les festivals de la région, comme le festival de Lanaudière et le festival Mémoires et racines ont été victimes de la diminution du financement du gouvernement fédéral. Le Bloc Québécois continuera sa bataille pour le rétablissement complet du financement de ces festivals et de défendre les artistes de chez nous, c’est une question d’identité a ajouté Pierre A. Paquette.

La collection du député


« À titre personnel, j’ai acquis depuis ces dix années comme député de Joliette, une collection d’œuvres d’artistes surtout de la circonscription de Joliette, mais aussi de Lanaudière et du Québec. C’est avec une grande fierté que j’encourage les artistes d’ici lors de vernissages ou d’exposition ou comme lors de l’encan de la Croix-Rouge de Joliette où je me fais un devoir d’y être à chaque année et d’acheter des œuvres. D’ailleurs, un de mes objectifs cette année est d’organiser une exposition de ces œuvres pour les montrer au grand public. J’en suis très fier et je crois que pour moi, c’est une façon de diffuser le talent de nos artistes » a conclu le candidat du Bloc Québécois Pierre A. Paquette.

« LE VRAI PARTI DES RÉGIONS C’EST LE BLOC QUÉBÉCOIS; LE SEUL QUI DÉFEND LES GENS DE CHEZ NOUS, LES GENS DE MA RÉGION, SANS COMPROMIS!»

Le 13 avril 2011 – « Ça fait dix ans que je travaille pour les gens de la circonscription de Joliette, ça fait dix ans que je défends leurs intérêts et c’est avec la même passion que je vais continuer à le faire », a soutenu le député depuis plus de 10 ans, Pierre A. Paquette. Au Bloc Québécois, nous croyons au développement de nos régions et c'est pourquoi nous avançons des solutions qui répondent aux besoins des gens d'ici ».


Pour soutenir nos agricultrices et nos agriculteurs


Dans Lanaudière, plus de 26 % de l’activité agricole est organisée selon le système de la gestion de l’offre. Or, le Canada négocie présentement une entente de libre-échange avec l’Union européenne et les conservateurs sont incapables d’affirmer que la gestion de l’offre ne sera pas touchée puisque « tout est sur la table », selon eux. Je prends l’engagement que le Bloc Québécois maintiendra son appui inconditionnel au système de la gestion de l’offre. De même, le Bloc Québécois s’opposera à tout projet de loi entérinant des accords commerciaux mettant en péril les principes fondamentaux du système de la gestion de l’offre, je n’ai pas hésité à me rendre à Hong Kong en 2005 pour défendre nos agriculteurs et je continuerai de le faire à chaque fois que ce sera nécessaire » a poursuivi, Pierre A. Paquette.

De plus, le Bloc Québécois continuera de réclamer la mise sur pied d'un véritable programme de type AgriFlex. Cette enveloppe de financement fédéral permettrait de créer de nouveaux programmes, y compris pour la gestion du risque de l'entreprise (GRE), qui répondraient aux besoins des agriculteurs et dont les coûts seraient en partie assumés par le gouvernement fédéral. Le Bloc Québécois propose également des mesures pour favoriser la relève agricole, un plan en cinq points, au coût de 100 millions de dollars par année. « Les conservateurs, les libéraux et les néo-démocrates ne proposent rien dans ce domaine, le Bloc Québécois porte des initiatives simples et peu coûteuses qui peuvent assurer la pérennité de notre agriculture et de notre région » a poursuivi Pierre A. Paquette.


Organismes de développement économique en région

Les conservateurs ont tenté d’abolir le soutien aux organismes de développement économique régional, dont le Conseil de développement bio-alimentaire de Lanaudière. Devant les pressions, le gouvernement a rétabli le financement, mais de façon temporaire. Le Bloc Québécois va continuer d’exiger le rétablissement des fonds nécessaires. Ce genre d’organisme joue un rôle très important dans la création et le développement de PME, source de la majorité des emplois de la région.

Postes Canada


Pour ce qui est des services postaux dans les régions rurales, le Bloc Québécois est d’avis que ces derniers font partie de l’obligation de Postes Canada d’assurer un service universel et qu’ils sont nécessaires à la viabilité économique ainsi qu’à l’identité sociale des collectivités. Le gouvernement conservateur doit maintenir le moratoire déjà en vigueur qui interdit la fermeture de bureaux de poste situés en milieu rural ou dans des petites villes ne comptant qu’un seul bureau de poste. Postes Canada doit rétablir et maintenir le service rural tout en respectant les lois applicables, notamment le Code canadien du travail. Le Bloc Québécois veillera à conserver les services actuels dans toutes les municipalités de la circonscription de Joliette.

Industrie forestière

Alors que les conservateurs consentaient plus de 10 milliards de dollars à l’industrie automobile de l’Ontario, l’industrie forestière au Québec devait elle se contenter de miettes. Le Bloc Québécois presse le gouvernement fédéral de mettre en place un ensemble de mesures dont des prêts et des garanties de prêt afin de soutenir cette industrie qui, faut-il le rappeler, a été très malmenée au cours des dernières années. Le gouvernement devra accompagner cette industrie dans sa transition pour qu’elle devienne verte et ajoute davantage de valeur au bois transformé par exemple, en ayant une politique d’utilisation du bois dans les constructions fédérales. De plus, le Bloc Québécois propose des modifications fiscales qui favoriseront l’exploitation durable des boisés privés entre autre, en mettant en place un régime d’épargne sylvicole.

« En guise de conclusion, le Bloc Québécois a appuyé les baisses d’impôt sur les profits des PME, mais il trouve tout à fait indécent les baisses d’impôt aux grandes entreprises comme les pétrolières et les banques qui n’en ont pas besoin et qui affaiblissent la capacité de l’État d’assumer ses responsabilités », a conclu Pierre A. Paquette.

« ÇA PREND UNE VRAIE POLITIQUE POUR BRANCHER TOUTES LES MUNICIPALITÉS DE LA CIRCONSCRIPTION DE JOLIETTE À INTERNET HAUTE VITESSE »

Le 11 avril 2011 – « Les conservateurs n'ont aucun plan, aucune politique qui permettent d'espérer qu'un jour, tout le territoire de la circonscription soit couvert par des infrastructures de communication modernes. Nous, au Bloc Québécois, nous exigeons une vraie politique pour brancher nos régions », a soutenu le candidat du Bloc Québécois de Joliette, Pierre A. Paquette.
« Dans son plan de relance de 2008, le gouvernement conservateur a débloqué pour le développement d'Internet haute vitesse un maigre 75 millions de dollars pour cette année alors qu'il y a pour un milliard de dollars de projets. C'est ridicule. La grosse majorité des régions rurales qui veulent se brancher se le font refuser », a dénoncé Pierre A. Paquette.


« Ce que Stephen Harper ne comprend pas, c'est que vivre en région ne constitue pas un privilège. C'est un droit. Il n'y a pas de raison pour que la négligence du gouvernement prive nos collectivités rurales des fruits de la modernité. Essayez d'imaginer à quoi ressembleraient nos régions si l'électricité ne s'y rendait pas. Ce serait un désert. Les entreprises se seraient établies ailleurs et la population se serait vidée. Ça ne s'est pas produit parce qu'au Québec, nos régions, c'est important. L'Internet haute vitesse, c'est l'électrification rurale des temps modernes », a expliqué le candidat du Bloc Québécois de Joliette, Pierre A. Paquette.


« Or, les conservateurs pensent que le libre marché, la déréglementation peuvent tout arranger. Mais ce n'est pas vrai. Là où la population n'est pas dense, comme ici dans certaines municipalités de la région, ce n'est pas payant pour les entreprises d'amener les infrastructures à large bande qui permettraient l'accès à Internet haute vitesse. De deux choses l'une : soit on oblige les entreprises à développer les infrastructures à large bande en région, soit on met de l'argent sur la table. Les conservateurs n'ont fait ni l'un ni l'autre », a ajouté Pierre A. Paquette.
Par ailleurs, dans Lanaudière, les subventions ont été accordées à un seul fournisseur, une compagnie du Nouveau-Brunswick, ce qui a créé du mécontentement auprès de certains fournisseurs déjà en place dans la région. De plus, le fournisseur gagnant de la subvention ne semble pas être en mesure d’installer la haute vitesse à grande échelle telle que promise. Jusqu’à présent cette compagnie au lieu de concentrer ses efforts vers les 15 292 ménages non desservis, s’installe dans des secteurs déjà rejoints par des entreprises de la région. Selon ces entreprises, il s’agit d’une concurrence déloyale, puisque subventionnée par le fédéral.
Une véritable politique pour desservir les régions rurales, comme toutes les régions, doit s’appuyer sur les distributeurs locaux existants et leurs infrastructures plutôt que de les dédoubler et de les fragiliser par une concurrence extérieure subventionnée de surcroit.

Explication du phénomène.
Le gouvernement a mis en place, dans le cadre de son Plan d’action économique, un programme de développement de la large bande en milieu rural : le programme Large Bande Canada est doté d’une enveloppe de 225 millions de dollars sur trois ans.

Ce programme a reçu 570 demandes, ce qui représente des contributions fédérales s'élevant en tout à 974 millions de dollars. Les responsables du programme ont évalué les demandes adressées à Large Bande Canada et plus de 75 % des projets ont été refusés en tout ou en partie.

lundi 4 avril 2011

Pauvreté et exclusion sociale

PAUVRETÉ ET EXCLUSION SOCIALE : LES CONSERVATEURS APPAUVRISSENT LES PAUVRES ET ENRICHISSENT LES PÉTROLIÈRES

Joliette, le 4 avril 2011 – « Au Canada, il y a deux courants sur la question de la solidarité sociale : d'un côté, il y a Stephen Harper, qui vise un désengagement total de l'État, qui est prêt à laisser en plan les plus démunis par pure idéologie tout en laissant sa porte grande ouverte aux lobbyistes des pétrolières et de l’autre côté, il y a Michael Ignatieff et Jack Layton, qui veulent uniformiser la couverture sociale au Canada en proposant des mesures qui ne respectent pas la différence québécoise. À preuve, les promesses libérales sont insuffisantes et elles ne collent pas à la réalité québécoise. Heureusement, au Bloc Québécois, nous défendons un troisième courant, celui du Québec, adapté aux besoins et aux valeurs qui sont ceux des Québécoises et des Québécois », a rappelé le candidat du Bloc Québécois et député sortant de Joliette, Pierre A. Paquette.

« Le Bloc Québécois est le seul parti qui conjugue la générosité dans les dossiers fédéraux avec le respect des priorités et de l'autonomie du Québec. Il est le seul à parler Québec. Voilà pourquoi nous proposons une série de mesures pour soutenir celles et ceux qui en ont besoin, comme les personnes âgées » a déclaré Pierre A. Paquette.

Plus d'argent pour nos aînés Après une vaste consultation avec des groupes de défense des aînés, comme la FADOQ, le Bloc Québécois a développé une série de mesures pour bonifier le Supplément de revenu garanti. Ce plan est beaucoup plus généreux que ce qu'on retrouvait dans le budget conservateur. Il est également plus équitable que ce que proposent les libéraux. Actuellement, le Supplément de revenu garanti est tellement bas qu'il ne permet même pas à celles et ceux qui le reçoivent d'atteindre le seuil de pauvreté. « Il manque 110 dollars par mois pour que nos aînés les plus démunis puissent satisfaire leurs besoins essentiels. C'est inacceptable et il faut corriger cela rapidement », a soutenu le candidat du Bloc Québécois.

« Mais encore faut-il que les aînés qui y ont droit reçoivent le Supplément de revenu garanti. Celles et ceux qui sont privés des prestations parce qu'ils ne savent même pas qu'ils y ont droit, eux se trouvent vraiment dans la misère. Ces aînés, ce sont les vrais oubliés des libéraux et des conservateurs. Nos aînés ne devraient pas avoir à choisir entre se chauffer et manger à leur faim. La solution est simple : il suffit d'inscrire automatiquement tous les aînés ayant des revenus assez bas pour avoir droit au SRG. Alors que les conservateurs n'y pensent même pas, les libéraux continuent à les oublier », a dénoncé Pierre A. Paquette.

La structure démographique de Lanaudière va évoluer rapidement au cours des 15 prochaines années. Alors qu’en 2001 la proportion de la population âgée de 65 ans et plus atteignait 10,6 %, elle était de près de 12 % au dernier recensement (2006). « À la lumière de ces chiffres, nous pouvons constater l’urgence d’agir », a ajouté Pierre A. Paquette. Logement social et abordable Au Québec, le taux d'inoccupation est de 2,7 % (octobre 2010), tandis que dans la région de Lanaudière, ce taux oscille entre 1,2 % (St-Charles-Borromée) à 2,7 % (Joliette) en octobre 2010. On constate des besoins grandissants de logements abordables et sociaux. Il y a effectivement, une augmentation du phénomène de l’itinérance, notamment parce que de jeunes Montréalais quittent la métropole, trop chère, et cherchent un logement accessible en région ainsi qu’un emploi. Devant ce constat, le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral d’effectuer un réinvestissement progressif jusqu’à l’atteinte d’un objectif de 2 milliards de dollars supplémentaires par année dans le logement social et abordable, de mettre en place un mécanisme de gestion de surplus pour éviter la capitalisation systématique des surplus de la SCHL, ces surplus devraient en partie servir à financer le réinvestissement progressif proposé par le Bloc Québécois et d’accélérer le processus de négociations avec Québec sur le transfert complet des responsabilités en matière d’habitation. Les aidants naturels Au Québec seulement, on estime à 300 000 le nombre de personnes qui remplissent le rôle d'aidants auprès d’aînés, sans compter ceux qui appuient les personnes atteintes de maladies chroniques. À leur tour, ces aidants ont besoin d’aide pour supporter le fardeau financier qu’exigent les soins prodigués à leurs proches afin d’éviter qu’ils n’arrivent au bout du rouleau, en proie à la détresse. Compte tenu du vieillissement de la population et de la pression importante que cette situation entraînera sur les familles et le système de santé québécois, il est important d’instaurer des mesures fiscales destinées spécifiquement à soutenir les proches aidants, qui sont principalement des femmes et des conjoints. C’est pourquoi le Bloc Québécois somme le gouvernement fédéral de bonifier les crédits d’impôt pour les aidants naturels. D’autre part, une pétition de plus de 1300 signataires de partout dans Lanaudière, à l’initiative d’Anne-Marie Gravel, une Joliettaine, demande l’augmentation des prestations de compassions à l’assurance-emploi pour les aidants naturels qui sont actuellement de six semaines à 50 semaines. « Je m’engage à remettre cette pétition au prochain ministre ou à la prochaine ministre responsable des ressources humaines et j’envisage de déposer un projet de loi privé allant dans ce sens » a soutenu Pierre A. Paquette.

C'est cela défendre le progrès social chez nous, au Québec. Parce que, au Québec, seul le Bloc Québécois peut empêcher Stephen Harper d'obtenir une majorité et de larguer les plus démunis », a conclu Pierre A. Paquette.

jeudi 31 mars 2011

Pierre A. Paquette dépose son acte de candidature

Élections fédérales _______________________________________________________________ Joliette, le jeudi 31 mars 2011 – Le candidat du Bloc Québécois dans Joliette et député sortant, Pierre A. Paquette, a déposé aujourd’hui son acte de candidature. Pierre A. Paquette s’est rendu ce matin au bureau du Directeur du scrutin de la circonscription de Joliette situé au 499, rue Calixa-Lavallée à Joliette afin de remettre son acte de candidature contenant plus des 100 signatures nécessaires pour cet exercice démocratique. Il devient ainsi le premier candidat à déposer sa candidature officielle dans la circonscription.

mardi 15 mars 2011

De la propagande conservatrice aux frais des contribuables

DE LA PROPAGANDE CONSERVATRICE AUX FRAIS DES CONTRIBUABLES


Joliette, le mardi 15 mars 2011 – Les conservateurs profitent de la semaine de relâche parlementaire pour effectuer, à la demande du bureau du premier ministre, une vaste de campagne de relations publiques dont il est impossible de connaître la facture. En effet, c’est aujourd’hui que se tiennent 97 évènements, dont 38 au Québec, afin de faire des annonces éclair dans des collèges, cégeps et universités, qui ont profité du programme d’infrastructure.

« C’est une tournée de propagande, car les conservateurs annoncent des investissements déjà annoncés! Les conservateurs véhiculent leur message électoral en laissant entendre que le gouvernement conservateur est un gouvernement qui favorise la recherche, l’innovation et le développement, alors que le programme d’infrastructure n’a servi qu’à la réfection des toits et à la réparation de fenêtres et de murs », a indiqué le leader parlementaire du Bloc Québécois, Pierre A. Paquette.

« La mobilisation générale patronnée par Harper est un moyen de faire oublier la dernière semaine parlementaire qui fut des plus difficiles pour le gouvernement. Cette mobilisation est dans les faits une préparation de la campagne électorale des conservateurs dûment payée avec l’argent des contribuables. Et ce n’est pas tout, aujourd’hui les députés devront user de l’expression “administration Harper” plutôt que celle de “gouvernement du Canada”. Une manière d’endoctriner la population dans un message des moins subliminal », a mentionné Pierre A. Paquette, député de Joliette.

Cette campagne pré-électoral s’ajoute à la campagne de publicité de 26 millions de dollars que mènent les conservateurs depuis déjà plusieurs mois. Cette campagne est bien loin d’être une campagne d’informations aux citoyennes et aux citoyens et tend plutôt à être une campagne de promotion du parti conservateur du Canada.

« Il est aberrant de voir le gouvernement nous parler d’éthique, d’intégrité et de respect des institutions démocratiques. Devons-nous rappeler que c’est la troisième fois que les conservateurs sont reconnus coupables par le président de la Chambre des communes d’atteinte aux privilèges du Parlement? C’en est assez! », a conclu Pierre A. Paquette.

Manque d'éthique conservatrice

MANQUE D’ÉTHIQUE CONSERVATRICE
UNE MOTION ÉMANANT DU DÉPUTÉ DE JOLIETTE ADOPTÉE À 145 VOIX CONTRE 135

Joliette, le vendredi 11 mars 2011 – « Alors que le manque de transparence et le non-respect des institutions démocratiques sont devenus coutume au gouvernement conservateur, le Bloc Québécois a profité de sa journée d'opposition d’hier pour déposer et faire adopter une motion dénonçant l'attitude antidémocratique de ce gouvernement. Le gouvernement Harper doit maintenant prendre acte de la volonté de la Chambre des communes et reconnaître qu'il a transgressé de façon éhontée les règles du Parlement en vue d'imposer ses intérêts partisans et son idéologie rétrograde », a déclaré le leader parlementaire du Bloc Québécois et député de Joliette, Pierre Paquette.

« Le moins qu'on puisse dire, c'est que le gouvernement conservateur, qui s'est fait élire en promettant de mettre de l'ordre dans le domaine de l'éthique et de la transparence, a lamentablement échoué. Non seulement ce gouvernement a-t-il enfreint la loi électorale pour utiliser les fonds publics à des fins purement partisanes, mais il a aussi cautionné les agissements de la ministre Bev Oda, qui s'est livrée à de fausses déclarations à la Chambre des communes dans le but de tromper les parlementaires. À cela s'ajoutent le refus de fournir les véritables coûts des mesures qu'il propose ainsi que la prorogation, deux fois plutôt qu'une, du Parlement pour éviter d'être renversé par l'opposition. Décidément, les conservateurs de Stephen Harper font preuve d'un profond mépris de la démocratie, usent de stratagèmes illégaux et ne reculent devant rien pour faire valoir leur idéologie ultraconservatrice », a poursuivi le leader parlementaire du Bloc Québécois.

« Notre motion, qui a été adoptée avec l'appui des autres partis de l'opposition, exige que les conservateurs cessent leurs attaques aux institutions démocratiques, fassent preuve de plus de transparence et admettent leurs fautes. Le non-respect des lois et de nos institutions démocratiques constitue un manquement grave. Le gouvernement Harper ne peut plus se cacher, il doit avouer ses erreurs et tout mettre en place pour les réparer. Pour sa part, le Bloc Québécois ne lâchera pas prise tant et aussi longtemps que le gouvernement de Stephen Harper n'aura pas reconnu ses torts et fait des excuses aux parlementaires et à la population », a conclu Pierre Paquette.

Voici le texte de la motion du Bloc Québécois qui a été adoptée hier par la Chambre des communes :
Que cette Chambre dénonce le comportement du gouvernement qui fait fi de la démocratie et qui ne recule devant rien pour promouvoir ses intérêts partisans et pour imposer son idéologie rétrograde, comme il l'a démontré en justifiant le contournement par le Parti Conservateur des règles sur le plafond des dépenses électorales lors de la campagne électorale 2005-2006, comme il l'a démontré lorsque le ministre de l'Immigration s'est servi des ressources publiques pour solliciter du financement pour le Parti Conservateur, comme il l'a démontré en finançant une pré-campagne électorale avec les fonds publics sous le couvert de promouvoir le Plan d'action économique du Canada, comme il l'a démontré en changeant la terminologie dans les communications gouvernementales afin de faire de l'auto-promotion, comme il l'a démontré lorsqu'il tolère qu'une ministre altère un document et fasse des déclarations trompeuses à la Chambre, comme il l'a démontré en refusant de fournir à un comité parlementaire le coût des mesures qu'il propose et comme il l'a démontré en prorogeant abusivement le Parlement.

Pierre Paquette profite de l'occasion, à la suite du puissant séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon, pour exprimer toute sa solidarité envers la population japonaise et les victimes.

mercredi 9 mars 2011

La transparence et les conservateurs

La transparence et les conservateurs

Lors de la première campagne électorale qui les a portés au pouvoir les conservateurs avaient promis de rompre avec la culture du secret des Libéraux qui avait atteint son apogée avec le scandale des commandites.

Les conservateurs devaient laver plus blanc. Or, depuis quelques semaines la machine à laver est en panne et les signes du manque de transparence des conservateurs se multiplient.

Il y a d’abord cette affaire des «in and out » qui commence à embarrasser sérieusement les conservateurs qui continuent de prétendre en dépit des responsables de l’application de la loi qui disent le contraire que ce stratagème mis en place pour outrepasser le plafond autorisé de dépenses électorales était légal. Le directeur général des élections (DGE) et le commissaire aux poursuites pénales soutiennent au contraire que les manigances des conservateurs étaient non seulement illégales, mais frauduleuses. Pourtant, les conservateurs lorsqu’on les interroge en Chambre continuent de soutenir que ce qu’ils ont fait était légal et justifié. Ils n’hésitent pas à affirmer que c’est grâce à eux si le Directeur général des élections a eu vent de l’affaire parce que selon leurs dires ce sont eux qui ont fourni la documentation aux DGE. Or, rien n’est plus loin de la vérité. On se souviendra que le DGE a dû procéder à une saisie judiciaire en bonne et due forme pour obtenir les documents au soutien de son enquête parce que les autorités du parti conservateur refusaient de les remettre volontairement. L’affaire s’est rendue à la section d’appel de la cour fédérale où les conservateurs ont été déboutés. Ils peuvent en appeler de ce jugement en Cour suprême, mais l’appel n’est pas automatique. Ils doivent obtenir la permission d’en appeler. La semaine dernière, le premier ministre qui chercher à minimiser l’affaire, apparente ces démêlés avec Élection Canada à un simple différent administratif. Les choses sont plus graves que ne le laisse entendre le premier ministre. Le directeur des poursuites pénales a parlé de fraude, de fabrication de fausses factures, de gestes illégaux pour obtenir un remboursement de dépenses électorales illicites. On est loin d’un simple différend administratif!!!

Mais ce n’est pas tout. Il y a quelques semaines c’était une ministre qui était prise en flagrant délit de mensonge et de tromperie à l’égard des parlementaires. Je parle ici de l’affaire Kairos, un organisme non gouvernemental qui œuvre dans le domaine de l’aide internationale et qui reçoit une subvention du gouvernement via l’Agence canadienne de développement internationale (ACDI), 7 millions de dollars, depuis plus de 30 ans. Or, malgré une recommandation positive des fonctionnaires de l’ACDI, la ministre a refusé d’entériner la recommandation en écrivant à la main sur le document le mot « not », transformant une recommandation positive en un refus. Devant le tollé que cette décision a soulevé, la ministre s’est d’abord réfugiée derrière ses fonctionnaires en disant qu’elle n’était pas la responsable de l’ajout du « not » en question. Elle a maintenu cette version pendant plusieurs jours en Chambre lorsque des parlementaires l’ont interrogée pour ensuite changer sa version lors d’une séance en comité ce faisant ainsi prendre en flagrant délit de mensonge. Pourquoi le fait de mentir à la Chambre entraîne-t-il des conséquences si graves? C’est que dans le régime parlementaire de type britannique tout repose sur la confiance. Le principe veut donc qu’un ministre ne peut mentir à la Chambre sans que cela n’entraîne une sanction. Et dans le cas d’un ministre, la tradition veut qu’il démissionne de son poste de ministre. Mais, Bev Oda, la ministre de la Coopération internationale s’accroche et ne répond plus aux questions qu’on lui pose sur le sujet et laisse plutôt ses collègues venir à son secours.

Dernière bévue en date et non la moindre, il s’agit du ministre de l’immigration qui s’est fait prendre à utiliser les ressources matérielles de la chambre, en l’occurrence son papier entête officiel, pour solliciter des contributions monétaires pour financer une campagne de publicité pré-électorale des conservateurs. Le ministre pense qu’en congédiant son adjoint, il a fait le nécessaire. Mais le ministre oublie de dire que c’est à sa demande que la lettre de sollicitation a été rédigée. Le ministre prend prétexte de son absence du pays pour faire porter le blâme sur un subalterne comme si un subalterne pouvait être à l’origine d’une campagne semblable sans que son patron n’en sache rien. Cela est tout simplement impossible. Si le principe de la responsabilité ministérielle doit avoir une portée qui ne soit pas que symbolique, il faut que le ministre réponde de ses gestes comme de ceux de son personnel. On se souviendra que les conservateurs avaient refusé que les membres de leur personnel politique viennent témoigner devant les comités en invoquant que la responsabilité ministérielle incombait aux seuls élus et que par conséquent il était normal que les adjoints et les non élus soient écartés du processus de la reddition de comptes.

Mais cette affaire est troublante à plus d’un point de vue. Le but de la manœuvre visait une campagne ciblée auprès des communautés ethnoculturelles plus susceptibles d’adhérer aux valeurs conservatrices, selon eux. On peut admettre qu’en soi une approche ciblée auprès des membres des communautés ethnoculturelles n’est pas de prime abord un objectif condamnable…pour un parti politique. Ce qui est autre chose pour un gouvernement. Mais qu’une telle initiative vienne du ministre de l’immigration lui-même, qu’elle soit identifiée à son bureau est troublant. On s’attend du ministre de l’immigration qu’il observe la plus stricte neutralité dans ses relations avec les immigrants et les communautés ethnoculturelles pour une raison évidente et qui tient à l’obligation pour un ministre de traiter tous les citoyens sur un même pied d’égalité. N’existe-t-il pas un danger, en effet, que les immigrants originaires des groupes non courtisés par le ministre en viennent à percevoir, à tort ou à raison, qu’ils sont de peu d’intérêt pour les conservateurs et le gouvernement issu de ce parti et qu’ils en viennent en bonne logique à se croire discriminés? La question n’est pas que théorique et le ministre aurait dû avoir le jugement nécessaire pour ne pas s’aventurer sur un terrain aussi sensible. À mon avis ce comportement démontre un tel amateurisme que le ministre doit démissionner de son poste pour avoir démontré un manque aussi flagrant de jugement.
Enfin, Stephen Harper a décidé d’utiliser les ressources et le marketing de l’appareil gouvernemental à son profit en modifiant la mention « Gouvernement du Canada » par celle nettement partisane de « Gouvernement Harper ». Avec ce dernier exemple, on voit à quel extrême le parti de Harper est prêt à pousser la confusion des genres pour mousser son image et utiliser les ressources de l’État à son avantage.

Dans une démocratie avancée, les citoyens, tous les citoyens et toutes les citoyennes sont en droit de s’attendre à recevoir de l’État un message qui reflète la plus stricte neutralité. Les récents gestes répréhensibles des conservateurs ont tous un même objectif : celui de mettre les outils de la machine gouvernementale au service du Parti conservateur. Décidément, chaque jour qui passe fait voir la fragilité et la minceur du verni conservateur qui commence à craquer sérieusement faisant voir de plus en plus nettement le vieux fond réformiste et allianciste qui l’a toujours caractérisé.

Voilà qui a de quoi inquiéter.

Pierre A. Paquette
Député de Joliette

jeudi 17 février 2011

Le sixième de la peine

« Un pas de plus vient d’être franchi pour que désormais les criminels à cravates purgent une plus grande partie de leur sentence. »
- Pierre Paquette


Ottawa, le jeudi 17 février 2011 – La Chambre des communes a finalement adopté le projet de loi C-59 qui prévoit que les criminels à cravate et les trafiquants de drogue ne pourront plus bénéficier de la mesure qui leur permettait une libération conditionnelle automatique après avoir purgé le sixième de leur peine.

« Après deux ans d’effort soutenu du Bloc Québécois, c’est une excellente nouvelle » s’est félicité le député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois, Pierre Paquette. On se rappellera que les conservateurs se sont opposés à cette proposition du Bloc Québécois pendant deux ans, aveuglés qu’ils étaient par leur approche partisane. « Les conservateurs ont finalement compris le bon sens et ont accepté la suggestion du Bloc de procéder avec célérité. Avec ce projet de loi, les Earl Jones et autres fraudeurs du même genre ne s’en tireront pas aussi facilement et purgeront leur sentence. Malheureusement avec leur entêtement, les conservateurs ont permis à Vincent Lacroix de profiter deux fois de la libération conditionnelle, au sixième de la peine », a soutenu Pierre Paquette.

Plusieurs victimes de ces bandits à cravate et le public en général ne comprenaient pas que ces voleurs puissent se retrouver en liberté après si peu de temps passé derrière les barreaux. « Cette loi vient corriger cette anomalie. Dommage que les libéraux et les néo-démocrates n’aient pas saisi l’occasion de faire preuve de compassion », s’est réjouit Pierre Paquette.

On se rappellera que c’est suite à une intervention du chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, que le premier ministre a entrepris des discussions pour en arriver à un projet de loi qui pourrait aller chercher l’assentiment de tous les partis. « J’ai moi-même rencontré le leader parlementaire du gouvernement pour négocier les termes de la loi C-59 qui s’appuie sur deux principes : l’abolition de la libération au sixième de la peine et que cette nouvelle disposition s’applique dès maintenant aux criminels qui n’en ont pas bénéficiée, mais qui ont connu leur sentence, comme Earl Jones », a commenté Pierre Paquette.

Ce sera maintenant au tour des sénateurs de procéder à l’étude du projet de loi. « L’étape du Sénat ne devrait pas présenter trop de difficulté étant donné que les conservateurs y possèdent déjà une majorité et que beaucoup de sénateurs conservateurs ont déjà manifesté leur volonté d’abolir cette disposition », a conclu Pierre Paquette.

jeudi 10 février 2011

La fatigue et la lassitude politique

La fatigue et la lassitude politique

J’aimerais aujourd’hui vous faire part de la réponse que j’ai fait parvenir à une concitoyenne de la circonscription qui m’écrivait récemment pour me faire connaitre sa lassitude et son désintérêt de la chose politique et qui me confiait ne plus avoir confiance en quelque gouvernement et qui avait pour ce motif décidé de ne plus voter. Je me suis senti interpelé par cette lettre, voici ma réponse.

Madame,

J’accuse réception de votre courriel dans lequel vous me dites ne plus faire confiance à quelque gouvernement que ce soit. Bien que je puisse comprendre votre sentiment face à la politique, je ne peux pas le partager. Comme vous, le Bloc Québécois trouve condamnables les dépenses extravagantes et souvent injustifiées du présent gouvernement conservateur. Comme vous, le Bloc Québécois trouve désolant que le gouvernement préfère engloutir des sommes astronomiques dans l’achat de matériel militaire alors qu’il choisit d’ignorer les besoins criants des personnes âgées qui vivent sous le seuil de pauvreté et à qui il refuse de bonifier le supplément de revenu garanti, ce qui leur donnerait un coup de pouce pour faire face à la hausse inexorable du coût de la vie. Comme vous, le Bloc Québécois trouve malheureux que les priorités de l’actuel gouvernement ne tiennent pas suffisamment compte des préoccupations des citoyens.

Mais est-ce une raison suffisante pour renoncer à ce droit fondamental que représente le droit de vote? Lorsqu’on y pense, renoncer à notre droit de vote comme vous le proposez, c’est indirectement accepter le sort que ce gouvernement nous réserve. Personnellement, je ne peux me résoudre à cette fatalité parce que je suis encore persuadé qu’un vote peut faire la différence. Quelqu’un a dit que la politique est l’art du possible. J’ajouterai que la politique et la démocratie sont les meilleurs véhicules pour faire entendre raison aux gouvernements. Certes, tout n’est pas parfait, et toute amélioration, si mince soit-elle, est toujours la bienvenue. Je conçois que les raisons pour être pessimiste sont nombreuses, mais les raisons pour être optimiste le sont encore davantage. Lorsqu’on regarde objectivement la longue évolution des mœurs politiques au cours des siècles, il est indéniable que les choses ont changé de manière positive. Et lorsque l’on compare la vie politique qui est la nôtre, avec ses imperfections et ses frustrations, et la vie politique que vivent d’autres sociétés dans le monde, on ne peut que se réjouir puisque le système démocratique dans lequel on évolue permet tous les possibles. Il ne tient qu’à nous d’en décider. Et cela se décide par le droit de vote. C’est pourquoi je vous invite à dépasser cette « lassitude » politique que je perçois dans vos propos et à reconsidérer votre décision de ne plus voter pour qui que ce soit.

Je vous remercie d’avoir partagé vos réflexions avec moi et je vous transmets l’expression de mes sentiments les plus cordiaux.

Le député de Joliette,
leader parlementaire du Bloc Québécois
porte-parole en matière d’affaires intergouvernementales
Pierre A. Paquette

mardi 8 février 2011

Maxime Bernier: La bêtise insiste toujours

LOI 101
MAXIME BERNIER : LA BÊTISE INSISTE TOUJOURS

Joliette, le mardi 8 février 2011 – Le député conservateur de Beauce, Maxime Bernier a tenu vendredi dernier des propos choquants envers la nation québécoise lors d’une entrevue qu’il a accordée à une radio de Halifax. En plus de déclarer que le Québec n’avait pas besoin de la loi 101 pour protéger la langue française, l’ex-ministre en a rajouté sur son blogue. Comme dit le dicton, la bêtise insiste toujours.

Voici ce que Maxime Bernier a écrit sur son blogue : (…) les gens savent qui ils sont et que ce n’est pas le rôle du gouvernement de créer et de protéger une identité nationale. J’ai donné l’exemple du Québec et j’ai dit que nous n’avions pas besoin de la Loi 101 pour protéger le français.

Pierre Paquette, porte-parole en matière d’affaires intergouvernementales et leader parlemen-taire du Bloc Québécois s’indigne : « Remettre en question la légitimité de la Charte de la lan-gue française quand nous sommes députés au Québec, c’est inadmissible. D’autant plus que nous pouvons croire à une de ses nombreuses prises de positions idéologiques pour faire mous-ser sa carrière au niveau pancanadien. En tentant de laisser croire à une contrainte sociale im-posée par le gouvernement en matière de langue, le député de Beauce s’attaque plutôt aux droits des Québécoises et des Québécois et s’immisce dans un pouvoir qui relève des provinces.

« Une nation se caractérise d’abord et avant tout par la langue et le français est la langue com-mune de tous les Québécois, peu importe leur origine, et cette caractéristique a plusieurs consé-quences politiques. La loi 101 est une nécessité n’en déplaise au député de Beauce. Les chiffres démontrent clairement que le français comme langue maternelle, le français comme langue d’usage et le français comme langue parlée à la maison ont reculé depuis quelques années au profit de la langue anglaise. C’est pourquoi le Bloc Québécois travaille afin que la loi 101 s’applique aussi dans les milieux de travail de juridiction fédérale, ce qui, évidemment, est écar-té du revers de la main par les conservateurs», a indiqué Pierre Paquette.

« La loi 101 n’est pas une manière de restreindre les droits et libertés de choix des individus comme le prétend Maxime Bernier. Cette loi protège la culture, les valeurs, l’histoire et le patri-moine culturel de la nation québécoise. Le Bloc Québécois, tout comme le Parti Québécois ne condamne en aucun cas l’apprentissage de l’anglais comme deuxième langue. Ce que nous condamnons, ce sont les tactiques déloyales de certains qui tentent de nous faire croire que le Québec n’est pas une entité différente du reste du Canada. Que ce soit par ses choix politiques, ses ressources, sa langue, sa culture, son identité, le Québec est une nation distincte qui mérite beaucoup plus de respect. Maxime Bernier par sa maladresse vient encore une fois de nous prouver que la souveraineté est la seule solution qui permettra au Québec de s’émanciper en tant que société», a mentionné le député de Joliette, Pierre Paquette.

« Quand on pense que l’Association du parti conservateur recevra la visite de Maxime Bernier à Crabtree, on reste songeur en se demandant quelle autre idée saugrenue nous sortira t’-il après les ‘Jos. Louis’ en Afghanistan et ses propos sur la loi 101, comme quoi la bêtise insiste tou-jours», a conclu Pierre Paquette.

lundi 24 janvier 2011

Le député de Joliette Pierre Paquette voit s’ajouter une nouvelle responsabilité à celle de leader parlementaire

Cabinet fantôme

Joliette, le lundi 24 janvier 2011 – Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe a annoncé vendredi dernier des modifications à son cabinet fantôme nommant ainsi Pierre Paquette, le leader parlementaire du Bloc Québécois, porte-parole en matière d’Affaires intergouvernementales et Conseil privé.

Au cours de ses mandats, Pierre Paquette s’est vu attribué d’autres rôles importants au sein du parti tel que porte-parole en matière de Finances, de Mondialisation et d’Institutions financières internationales, en matière de Commerce international et de Mondialisation, en matière de Réforme démocratique ainsi que porte-parole par intérim en matière de développement régional.

Le dossier d’un porte-parole en matière d’Affaires intergouvernementales et Conseil privé est un dossier horizontal qui touche plusieurs domaines dont le poids politique du Québec à la Chambre des communes, les transferts en santé ainsi que les transferts en éducation post-secondaire.

« Mon nouveau rôle sera donc de conseiller et de seconder mon chef dans tous les dossiers qui touchent les relations entre le Canada et le Québec. Que ce soit au niveau des politiques, des affaires parlementaires touchant les relations entre le provincial et le fédéral pour des questions de fiscalité, de langue ou de territoire. Le débat survenu pour que la Capitale-Nationale se réapproprie un grand nombre de propriétés foncières, dont les Plaines d’Abraham qui étaient utilisées à des fins de visibilité fédérale en est un bon exemple », a mentionné le député de Joliette, Pierre Paquette.

« C’est avec enthousiasme que j’entamerai la prochaine session parlementaire et que je continuerai à défendre les valeurs et les intérêts du Québec et de ma circonscription », a conclu le député bloquiste.

mardi 18 janvier 2011

La rentrée parlementaire 2011

Un caucus de la rentrée pré-électoral


Joliette, le mardi 18 janvier 2011 – Dans le cadre du caucus du Bloc Québécois qui se tiendra les 25 et 26 janvier prochains à Québec, l’ensemble des députés se regroupera afin de peaufiner la stratégie de la rentrée parlementaire ainsi que la stratégie pré-électorale. À Ottawa, la rentrée parlementaire se fera dans un contexte qui sera décisif pour la survie du gouvernement Harper. Selon Pierre Paquette, député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois, la présentation du budget conservateur serait l’occasion rêvée pour ces derniers de déclencher des élections au printemps. Contenu de la conjoncture, le premier ministre pourrait ajouter un élément au budget qui forcerait cette fois-ci les libéraux à ne pas l’appuyer.

La dernière session parlementaire illustre de façon évidente le fossé de plus en plus grand qui sépare le Québec du gouvernement conservateur. On retiendra de l’année 2010 que les conservateurs et les autres partis ont ignoré toutes les décisions unanimes de l’Assemblée nationale et ont été jusqu’à manifester un mépris ahurissant envers les préoccupations du Québec, notamment en s’entêtant à aller de l’avant avec leur projet de commission pancanadienne des valeurs mobilières.

« La rentrée parlementaire sera une fois de plus un test pour les libéraux et les conservateurs. Jusqu’ici, le gouvernement de Stephen Harper a failli à la tâche, tandis que Michael Ignatieff a complètement abdiqué ses responsabilités. En appuyant systématiquement les conservateurs de Stephen Harper, en les gardant au pouvoir pour gagner du temps, Michael Ignatieff n’a pas hésité un seul instant à sacrifier lui aussi les intérêts du Québec et de la population. Si Stephen Harper refuse de changer ses politiques idéologiques et si Michael Ignatieff cesse de plier devant Stephen Harper et prend ses responsabilités, des élections fédérales pourraient être déclenchées dès le printemps », a déclaré le député bloquiste.

« Devant un autre refus des conservateurs de compenser le Québec des 2,2 milliards qui lui sont dus en ce qui a trait à l’harmonisation de sa taxe de vente avec la TPS, bien qu’ils n’aient pas hésité à offrir de généreuses indemnités à l’Ontario et à la Colombie - Britannique, le Bloc Québécois n’hésitera pas à voter contre le budget. C’est une condition sine qua non. C’est un débat qui dure depuis trop longtemps et qui n’a pas lieu d’être. Les trois grands partis fédéralistes n’ont jamais hésité à s’allier pour empêcher l’élimination du pouvoir de dépenser du fédéral dans les champs de compétence du Québec et c’est complètement inadmissible », a clairement indiqué le député de Joliette et leader parlementaire, Pierre Paquette.

Monsieur Alain Généreux, président du comité exécutif du Bloc Québécois de Joliette indique que le parti est mûrement préparé à des élections au printemps. « Le Bloc Québécois de la circonscription de Joliette a poursuivi ses préparatifs pour faire face à la prochaine élection. À preuve, le 4 décembre dernier, il s’est tenu un comité exécutif élargi auquel se sont joints plusieurs militantes et militants, afin de discuter de la prochaine plate-forme électorale du Bloc Québécois. Cette opération avait lieu dans chacune des 75 circonscriptions du Québec. Nous avons réellement l’intention de mener le Bloc Québécois à une victoire nette aux prochaines élections ».

Le député de Joliette s’est dit prêt pour cette nouvelle session qui débutera sous peu. « Le Bloc Québécois présentera ses attentes au gouvernement minoritaire de Stephen Harper, nous mettrons tout en œuvre pour que le gouvernement fédéral réponde aux préoccupations des Québécoises et des Québécois et nous avons l’intention d’utiliser tous les moyens à notre disposition pour défendre les valeurs et intérêts du Québec à la Chambre des communes et si ça signifie des élections, le Bloc Québécois est prêt à y faire face » a conclu Pierre Paquette.


jeudi 13 janvier 2011

La social-démocratie et la question nationale

Depuis quelques mois, un chantier pour une social-démocratie renouvelée est animé par un consortium de recherche(www.chantiersocialdemocratie.org). Ce renouvellement est nécessaire parce que les politiques de l’État et les propositions de la société civile dont les partis politiques doivent constamment s’adapter aux changements, particulièrement structurels, dans les domaines de l’économie, du social, de la culture et de l’environnement. Il serait faux de dire que le projet social –démocrate n’a pas évolué au fil des décennies, mais les modifications des trente dernières années sur tous les plans et à l’échelle planétaire appellent un effort plus important et nécessitent une approche plus volontariste qu’auparavant.

À mon avis, l’avenir du Québec et du projet social – démocrate sera conditionné en bonne partie par notre capacité à relever cinq grands défis : la mondialisation, la lutte aux changements climatiques, le renforcement de la démocratie, le défi démographique et les assises de l’identité québécoise. Chacun de ces défis est intimement lié à la question nationale.

Des défis incontournables

Ainsi, la libéralisation du commerce est, au plan économique, une source de croissance. Les 60 dernières années le démontrent bien. Elle n’est toutefois pas une garantie d’enrichissement pour le monde. Ce phénomène de mondialisation a vu les inégalités s’accroître entre les pays et au sein de chacun d’entre eux. À titre d’illustration Paul Krugman dans son livre, L’Amérique que nous voulons (Flammarion, 2008) rappelle qu’en 1980, 1 % de la population aux États-Unis empochait 8 % du revenu total. En 2006, année qui a précédé la crise financière et économique, ce même 1 % s’accaparait 23 % du revenu total, soit presque trois fois plus. La dernière fois qu’une telle situation s’était produite, c’était en 1928, juste avant la Grande Dépression. Cette constatation, plusieurs dirigeants, notamment des pays émergents et en voie de développement l’ont faite, ce qui explique en grande partie le blocage du cycle de Doha. Au sein de la société québécoise, beaucoup de monde, et pas seulement à gauche, pense qu’il faut mettre en place un autre modèle de mondialisation qui fait de la répartition de la richesse et de la question des droits sociaux, environnementaux et culturels des priorités. Cela implique des décisions au plan international et planétaire. Le problème pour le Québec, c’est qu’il n’a pas accès aux forums internationaux où il pourrait faire valoir avec d’autres pays cette autre mondialisation. De plus, il ne contrôle pas toutes les compétences nécessaires à cette approche. La seule et unique façon pour le Québec de participer pleinement et activement à la recherche de ce nouveau modèle de mondialisation et aux négociations internationales, c’est de devenir souverain.

La lutte aux changements climatiques est un défi global, urgent et nécessaire. Il y va de l’avenir de l’espèce humaine et de notre seule et unique planète. Ce défi est le plus important que le monde ait à relever. Le Québec n’y échappe pas et doit faire sa part.

Cependant, il serait illusoire de croire que le Québec pourra aller au bout de ses ambitions dans ce domaine sans contrôler les moyens qui se trouvent actuellement à Ottawa, d’autant plus que la stratégie industrielle du Canada est essentiellement basée sur l’exploitation des sables bitumineux.

Nous avons également la responsabilité de préparer le Québec au défi démographique dont les impacts commenceront à se faire sentir vers 2015. Si l’on peut et si l’on doit débattre de l’ampleur du défi démographique, on doit évaluer les conséquences au plan des finances publiques et sur notre capacité future à pratiquer la solidarité et à relever les défis qui sont les nôtres.

Pour relever ce défi, il faut impérativement pouvoir utiliser les milliards de dollars que le Québec envoie chaque année à Ottawa, selon nos besoins et nos priorités propres sans avoir à toujours craindre les décisions arbitraires et unilatérales du gouvernement fédéral.

Enfin, si nous souhaitons assurer l’essor de la nation québécoise, notre devoir le plus important consiste à assurer la vigueur des assises de notre identité, soit la langue française et la culture québécoise. Or, là encore, Ottawa a une partie de notre sort entre ses mains.
La responsabilité du mouvement et des partis souverainistes consiste à proposer des idées pour relever ces défis et à tout faire pour que nos objectifs se réalisent dans le cadre d’une social-démocratie à la québécoise.

Une véritable démocratie représentative doit s’appuyer sur une opinion publique informée et une société civile reconnue et consultée. Sa base est constituée d’un système parlementaire où les élus ont le pouvoir de demander des comptes à leur gouvernement respectif.

En restreignant le pouvoir des parlementaires, les débats publics et l’information, le pouvoir exécutif a provoqué le désintéressement chez les uns et, la peur du changement chez les autres ainsi que tous les activismes possibles. C’est vrai au Canada et la plupart des pays occidentaux. Le torpillage du recensement par les conservateurs, comme le fait remarquer Manon Corneiller dans le journal Le Devoir (2010/09/29) est une atteinte au droit à une information éclairée et je la cite : « Tenus dans le noir et privés de données fondamentales [ les citoyens] ne sont plus aussi bien armés pour exercer leur premier droit démocratique, soit celui de juger le gouvernement. »

Le transfert de pouvoirs réels vers des institutions, où il n’y a pas de présence parlementaire comme l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a aussi contribué à affaiblir cette démocratie représentative et sa capacité de changer les choses. Ce sentiment d’impuissance est alimenté par la séparation de compétence entre Québec et le fédéral ainsi que par le déséquilibre fiscal qui empêche l’Assemblée nationale d’assumer la totalité des responsabilités que la nation québécoise souhaitait qu’elle ait.

La souveraineté du Québec constituera un vent de fraîcheur et contribuera, avec d’autres réformes, en particulier en valorisant l’action citoyenne, à renforcer la démocratie.

Des principes à respecter

Ayant dit que le projet social-démocrate doit constamment se renouveler, s’actualiser et s’adapter aux nouvelles réalités, il doit aussi demeurer fidèle à ses principes fondamentaux. C’est un défi qui inquiète. Comment adapter les propositions et les politiques social-démocrates sans faire de compromissions? À mon sens, il faut d’abord identifier ses principes et voir comment ils se déclinent dans le contexte actuel.

J’en ai identifié cinq : la démocratie, l’égalité, l’équité et le développement durable, la solidarité et la participation citoyenne. Reprenons les un à un pour les décrire brièvement.

La démocratie

La social-démocratie se reconnaît dans des institutions, des procédures et des règles qui sont notamment la liberté d’organisation et de réunion, la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, les élections libres, la séparation entre l’État et les religions et le respect des droits fondamentaux.

L’égalité

La social-démocratie lutte contre les inégalités et prône l’égalité entre les hommes et les femmes, entre les communautés ethniques, entre les religions et avec ceux qui n’en ont pas, entre les diverses orientations sexuelles. De même, la social-démocratie s’attaque aux discriminations aussi bien au plan économique qu’au plan social. La social-démocratie est attachée à la justice sociale ce qui se traduit par l’égalité des chances face à l’éducation et l’emploi.

Équité et développement durable

L’équité, notamment l’équité intergénérationnelle doit quant à elle s’appuyer sur une politique de développement durable qui vise à améliorer la qualité de vie de la population d’une génération à l’autre en agissant sur les éléments fondamentaux de notre vie collective : éducation, santé, sécurité, environnement, infrastructures et culture. Au plan international, la social-démocratie défend le commerce équitable.

La solidarité

La solidarité est l’assise des politiques social-démocrates et peut se définir comme la responsabilité des uns envers les autres, du collectif envers l’individu et de l’individu envers le collectif. Cette solidarité doit s’exprimer à l’échelle de la planète par un nouvel internationalisme et à l’échelle nationale par un nouveau nationalisme. Je reviendrai sur ces deux notions après avoir décrit ce qu’est la participation citoyenne selon moi.

La participation citoyenne

La démocratie c’est plus que les élections. J’ai eu l’occasion de le dire avant, la démocratie représentative doit être renforcée par le rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif au profit des parlementaires. Une démocratie représentative forte est une condition essentielle à la réalisation du projet social-démocrate. Mais on constate aussi que l’épanouissement de la social-démocratie a été accompagné d’élargissement de la conception de ce qu’est la démocratie. Qu’on parle de concertation sociale, de démocratie participative, de décentralisation ou d’actions citoyennes, l’idée que la démocratie représentative est essentielle, mais insuffisante a toujours été présente. J’aimerais développer deux thèmes porteurs : la démocratie et la solidarité.

Renforcer la démocratie

Fernand Dumont dans son livre Raisons communes (Boréal, 1995) écrit « qu’une collectivité vigoureuse suppose l’accord des citoyens sur l’existence de problèmes qui dépassent leurs soucis privés et qu’elle exige leur consentement à la délibération démocratique ». Ce qui est intéressant dans cet extrait de Dumont, c’est que, selon lui, avant même de délibérer sur les voies de solutions, il doit y avoir un certain consensus sur l’existence d’un problème collectif. On voit donc l’importance qu’une information accessible, crédible et la plus indépendante disponible.

C’est pourquoi, je trouve que l’idée de Louise Beaudoin, alors ministre des relations internationales, de mettre sur pied au début des années 2000 un Observatoire sur la mondialisation, excellente et indispensable. Malheureusement, une des premières décisions de Jean Charest, nouvellement élu en 2003, fut de démanteler cet observatoire sous le prétexte fallacieux d’économie budgétaire. À la même époque, Bernard Landry, alors Premier ministre se fit le promoteur d’un Institut pour le développement de l’économique et de l’emploi (IDÉE) pour alimenter la réflexion collective sur ces grands enjeux. Encore une fois, l’élection des libéraux mit fin à l’initiative annoncée lors du dernier budget du Parti Québécois. Il serait tout à fait possible que l’État finance de tels organismes indépendants dans quatre ou cinq domaines jugés prioritaires. Autour de ces organismes, des espaces de débats publics permettraient aux organisations de la société civile et à l’État d’établir un dialogue plus permanent. Cela éviterait que des enjeux apparaissent, à tort ou à raison, comme des questions soulevées pour d’autres motifs ou pour faire avancer un programme caché. Pensons ici à l’utilisation de la dette (dont plusieurs définitions existent) et que certains utilisent sans fondement pour promouvoir une réduction de la place de l’État. J’ai eu l’occasion d’en parler souvent.

De plus, un tel dialogue permettrait de voir venir les enjeux avant qu’ils ne deviennent des problèmes, voire des crises. Je pense à la question des accommodements raisonnables ou à celle de l’exploitation des gaz de schistes. Ce dialogue éviterait peut-être que des acteurs sociaux et des citoyens peu ou pas convaincus de l’existence réelle d’un problème et des faits l’entourant se retirent de la délibération démocratique et pratiquent ce que certains appellent une « démocratie de surveillance » voire de « dénonciation ». Ce type d’attitudes alimentent soit le cynisme, soit le sentiment d’impuissance et parfois le populisme.

Dans le fond, les citoyens veulent avoir un rapport avec l’État qui soit beaucoup plus humain, plus personnalisé. Ce qui est vrai pour les individus l’est aussi pour les régions et les communautés. La décentralisation est une réponse à cela, mais l’économie sociale en constitue une autre. Les gens, lorsqu’ils se dotent d’entreprises ou d’institutions qu’ils contrôlent, veulent façonner la production de service en fonction de leurs besoins, plutôt que de dépendre de décisions prises en haut, par un centre, loin de leurs préoccupations. On peut voir tout cela dans le cade de la remise en question des rapports traditionnels entre l’État et les citoyens, entre les régions et l’État. La décentralisation et la création d’une économie sociale offrent une réponse partielle. Il y en a d’autres.

On constate une tendance, irréversible je crois, à une redéfinition générale de ce qu’est le social et le politique, des relations entre les individus et entre les individus et l’État. C’est dans ce contexte que je suis porté à croire que l’économie sociale est appelée à un important développement, précisément parce que les gens veulent maintenant avoir un rapport plus direct avec ce qui les concerne.

C’est très facile maintenant de faire une collecte pour une cause particulière : les gens adhèrent à la cause et donnent de l’argent. Alors que si l’on parle d’un impôt général qui va servir à un ensemble de causes, le lien est moins direct et la méfiance est plus grande. Tout cela se situe à une échelle où les gens pensent avoir un certain contrôle et c’est ce qu’ils recherchent. Mais n’oublions pas les limites de tout cela. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un filet de sécurité sociale basé sur ce genre de solidarité éclatée. Il faudra donc que l’État fasse preuve de plus de transparence dans l’utilisation des fonds publics.

Ces tendances posent un défi important aux partis politiques dont le rôle comme membre de la société civile est essentiel. Il faut le rappeler, le concept de « société civile » a été inventé par la Droite française à l’époque du Front populaire au début des années 1930 pour attaquer la légitimité des décisions du gouvernement de Gauche. La légitimité émanait pour l’opposition de droite de la société civile. Le pas suivant, plutôt le fait des progressistes, a été de considérer les partis politiques comme des entités extérieures à la société civile, ce qui est pour moi totalement faux.

Cela dit, les partis politiques ont un rôle qui est différent des autres organismes de la société civile qui peut se définir comme tout ce qui n’est pas l’appareil de l’État. Les divers acteurs de la société civile, comme les associations de consommateurs, les syndicats, les groupes environnementalistes, ou communautaires ou de femmes, les organisations patronales, défendent les intérêts et les préoccupations des personnes qu’elles représentent et c’est tout à fait normal. Sans être exclusif, elles sont plus sur le mode de la revendication que de la proposition.

La revendication est un élément essentiel de l’action sociale et le demeure. Revendiquer, c’est réclamer quelque chose qui découle, selon le point de vue, d’un dû ou d’un droit. Proposer, c’est mettre de l’avant une solution nouvelle à un problème qui est identifié comme réel par une majeure partie de la société. La proposition prend en compte les contraintes des uns et des autres ainsi que leurs revendications.

C’est le rôle des partis politiques de faire de l’ensemble de ces propositions un projet cohérent de société. Les partis doivent faire des arbitrages entre les différentes revendications et propositions à partir d’une vision politique qui doit avoir des racines au sein d’une société et d’une nation. L’objectif de l’action politique partisane est de réaliser un programme dans le cas des partis progressistes pour le bien commun en prenant le pouvoir et en utilisant l’État pour ce faire.

Le Bloc Québécois est aussi un produit de la société civile. Après l’échec du Lac Meech, une bonne partie des Québécoises et des Québécois voulaient qu’il y ait une cohérence entre leur vision politique (souverainistes ou nationalistes) et les choix électoraux qu’ils avaient sur la scène fédérale. D'ailleurs, la déclaration de principe du Bloc Québécois, adoptée au congrès de 2000, le rappelle.

« Le Bloc Québécois est un parti souverainiste [...] Il rétablit la concordance et la légitimité entre la vision d’un peuple et celle de ses représentantes et représentants élus sur la scène fédérale. Le Bloc Québécois affirme l’existence de la nation québécoise, exige sa reconnaissance et défend son droit de choisir librement son avenir. »

Dès le départ, donc, le dialogue entre le BQ et la société civile était au cœur des préoccupations.
L’élection de Gilles Duceppe, il y a 20 ans cette année, exprime le fait que beaucoup de Québécoises et de Québécois ne voulaient plus être obligés de s’abstenir de voter pour des partis fédéralistes qui ne représentaient pas leurs convictions nationalistes ou souverainistes ou encore s’abstenir. C’est dans cette volonté populaire de dépasser cette contradiction qu’il faut chercher l’appui constant des Québécoises et des Québécois au Bloc.

Depuis 1993, à chaque élection fédérale la nation québécoise a envoyé une majorité de députés du Bloc pour défendre ses valeurs et ses intérêts. Il s’agit là d’une avancée majeure de la démocratie québécoise.

Pour renforcer la solidarité

La solidarité s’exprime à l’échelle de la planète par un nouvel internationalisme et la réforme du droit international pour le développement économique et démocratique à l’échelle du monde. Si un État respecte les droits fondamentaux des personnes qui relèvent de son autorité et cherche à répondre à leurs besoins de base, alors sa souveraineté doit être respectée. Mais si un État viole lui-même le droit à la vie, la communauté internationale a un devoir d’intervention, de protection et d’assistance. Il est bien évident que seules des actions à caractère multilatéral découlant de résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies sont acceptables pour les socio-démocrates. Ce nouvel internationalisme doit s’étendre à la question des droits sociaux et environnementaux.

Par exemple, depuis quelques années, les discussions au sein d’instances internationales comme l’Organisation de coopération et de développement économique (0CDE) et l’Organisation internationale du travail (OIT) ont permis de donner substance à la protection des droits du travail en la définissant à partir de sept conventions fondamentales déjà adoptées par l’OIT. Il s’agit des conventions sur la liberté syndicale (Convention № 87) et le droit d’organisation et de négociation collective (Convention № 98), sur l’interdiction du travail forcé ou obligatoire (Conventions № 29 et № 205), sur l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes (Convention № 100) et contre la discrimination en matière d’emploi (Convention № 111) et sur le respect d’un âge minimum pour l’emploi, limitant le travail des enfants (Convention № 138).

Rappelons qu’il s’agit de sept conventions fondamentales, toutes adoptées par l’OIT depuis plusieurs années et toutes ratifiées par un grand nombre de pays, tant du monde industrialisé que du monde en développement. Ces conventions ne visent pas l’équivalence des salaires ou la similitude de la protection sociale entre pays mis plutôt à faire respecter des droits fondamentaux applicables à tous les pays indépendamment de leur niveau de développement.
La proposition développée au sein de l’OIT et de l’OCDE prévoit que la surveillance de l’application de ces droits se ferait par un comité conjoint OMC/OIT. Le comité pourrait recevoir des plaintes, qu’il aurait le devoir d’examiner, et offrirait de l’assistance technique pour aider les pays à se conformer à la clause. Passé un certain délai et après un examen de la mise en œuvre de ses recommandations par le comité, la procédure de règlements de conflits pourrait s’appliquer.

Une même approche pourrait être prévue pour les droits environnementaux sur la base des grandes conventions internationales dans ce domaine, comme la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques dont découle le Protocole de Kyoto ainsi que la Convention sur la diversité biologique et le Protocole de Carthagène. La même chose est faisable au plan culturel avec la Convention sur la diversité de l’UNESCO.

Tous les avantages prévus à un accord commercial qu’il soit multilatéral ou bilatéral devraient être assujettis au respect de ces droits. Finalement, la solidarité doit avoir pour assise la nation. Il y a un lien étroit entre la social-démocratie et la nation comme affirmation de la souveraineté populaire. Il faut rappeler que la nation, c’est l’espace de liberté et de la délibération démocratique. La solidarité nationale est le premier rempart contre les dérives de la mondialisation. En effet, c’est toujours l’État-nation qui est le mieux à même de représenter les intérêts nationaux sur la scène internationale. La solidarité nationale est aussi une force de développement économique où sont présentes la création et la redistribution de la richesse. À cet égard, il est tout aussi absurde de dire qu’une collectivité doit créer la richesse avant de la distribuer que de dire qu’elle peut la répartir sans tenir compte de sa création. Il s’agit là de deux processus inter-reliés. Une société où les inégalités de richesse s’agrandissent toujours, devient nécessaire une société sans cohésion et une économie en sursis. S’il avait fallu attendre avant de moderniser notre réseau d’éducation d’en avoir tous les moyens, le Québec comme l’ensemble des pays industrialisés, n’auraient jamais connu la prospérité qui a caractérisé les cinquante dernières années.

L’impasse persiste

Malgré la volonté d’une grande partie des Québécois et des Québécoises de renouveler le projet social-démocrate, une double impasse persiste. D’une part, parce que l’argent du Québec à Ottawa n’est pas sous notre contrôle. D’autre part, parce que le vieillissement de la population devrait commencer à se manifester vers 2015 et que si rien ne change d’ici là, le Québec se prépare des lendemains très difficiles.

Pour dénouer l’impasse liée au défi démographique, la priorité des priorités pour le Québec doit être de régler rapidement et complètement le déséquilibre fiscal et les litiges financiers avec Québec totalisant au bas mot 8 milliards de dollars.

Les transferts fédéraux seront transformés en revenus autonomes pour le gouvernement du Québec par un transfert de champs fiscaux, ce qui lui permettra de planifier à moyen et à long terme, sans craindre les coupures unilatérales d’Ottawa. Enfin, l’élimination du « pouvoir fédéral de dépenser » épargnera au Québec les intrusions sans fin d’Ottawa dans ses compétences.

Il y a deux consensus qui semblent se dégager des débats en cours : le Québec doit investir massivement en éducation et en recherche et il doit se doter d’une stratégie d’enrichissement collectif. Pour ce qui est de l’éducation, la solution réside dans le règlement du déséquilibre fiscal.

Comme il l’a fait à propos de la reconnaissance de la nation québécoise, du transfert au Québec de la formation de la main-d'œuvre et des congés parentaux, le Bloc Québécois a réussi à imposer la question du déséquilibre fiscal à la Chambre des communes. L’Assemblée nationale est unie sur cette question. Nous menons cette bataille depuis de longues années et nous irons jusqu’au bout. Nous allons faire de même pour la stratégie économique que nous proposons.
Nous proposons une stratégie d’enrichissement fondée sur la réduction de la dépendance du Québec au pétrole. Ce devrait, selon nous, être la deuxième priorité du Québec.

L’urgence de la souveraineté

Pour le moment l’impasse persiste. La nation québécoise envoie une large partie de sa richesse collective à Ottawa chaque année, sous le contrôle du Canada. Cette richesse nous échappe, nous ne la contrôlons pas. Si le gouvernement fédéral refuse de régler globalement le déséquilibre fiscal, l’impasse du choc démographique demeurera entière. Si le gouvernement fédéral refuse de contribuer à la stratégie québécoise d’enrichissement collectif, l’impasse persistera toujours.
Je ne partage pas la crainte d’une catastrophe de la situation financière du Québec suite au défi démographique. Je ne la partage pas parce que le Québec a les ressources pour y faire face. Cependant, si la situation actuelle devait persister, nous risquons de voir l’État québécois, le seul contrôlé par la nation québécoise, se diriger vers une sorte d’étouffement.

Il y a bien sûr une autre façon de dénouer l’impasse en reprenant le plein contrôle de nos moyens financiers. Ça s’appelle la souveraineté. Ça aussi je le propose.
Pierre Paquette

vendredi 7 janvier 2011

Fausse bonification du budget de l’initiative Emplois d’été par les conservateurs


« LE BLOC QUÉBÉCOIS EXIGE 16 MILLIONS SUPPLÉMENTAIRES
POUR INDEXER LE BUDGET À L’INFLATION DU SALAIRE MINIMUM »
– Pierre Paquette

Joliette, le vendredi 7 janvier 2011 – « Après avoir exercé de fortes pressions sur le gouvernement Harper afin qu’il revoie le budget alloué à l'initiative Emplois d'été en fonction de l’inflation du salaire minimum et du coût de la vie, le Bloc Québécois accueille avec un enthousiasme mitigé la décision des conservateurs de fixer à 107,5 millions de dollars le budget du programme pour 2011. En fait, il ne s’agit là que d’une fausse bonification du programme, car le budget de l’initiative Emplois d’été s’élevait à ce même montant les deux dernières années. Le programme ne bénéficie donc pas d’argent frais », a déploré le député de Joliette et leader parlementaire du Bloc Québécois, Pierre A. Paquette.

« Le Bloc Québécois a déposé en décembre dernier une motion au comité des ressources humaines et du développement des compétences qui réclamait la bonification du budget destiné à ce programme en fonction de la croissance du salaire horaire minimum et du coût de la vie. En effet, le salaire minimum au Québec a bondi depuis l'année de référence qui est 2006 : alors de 7,75 dollars, il s'élevait à 9,50 dollars en 2010 et il atteindra 9,65 dollars le 1er mai 2011. Pour suivre la hausse du salaire minimum et du coût de la vie, le budget de l’initiative Emplois d’été pour 2011 devrait être d’environ 123,5 millions de dollars. Or, le budget de 107,5 millions de dollars annoncé par les conservateurs cause un manque à gagner de près de 16 millions de dollars, dont près de 4 millions pour le Québec, pour revenir au niveau de 2006 et permettre à un même nombre de jeunes de bénéficier du programme », a enchaîné le député bloquiste.

« La décision du gouvernement Harper de ne pas indexer le budget du programme à l’inflation du salaire minimum et du coût de la vie met en péril la vitalité de l’emploi étudiant et de la relève. Pour sa part, le Bloc Québécois a bien l’intention de veiller à ce que nos jeunes puissent acquérir des expériences de travail significatives en vue de leur carrière future, tout en contribuant au développement économique et social des municipalités et des régions », a mentionné Pierre A. Paquette.

« En 2010, ce sont 99 emplois qui ont profité à 93 promoteurs dans la région de Lanaudière grâce au programme Emplois d’été Canada. Les besoins dans la région sont importants et l’investissement de ce programme donne des résultats tangibles pour contrer l’exode des jeunes en région. Dans la circonscription de Joliette, ce programme crée des emplois touchant directement le volet jeunesse, le tourisme et la culture, l’environnement, le soutien en santé ainsi que le volet municipal », a conclu le député de Joliette.