mercredi 27 avril 2011

Chère militante, cher militant,

Chère militante,
Cher militant,

Le Bloc existe parce que la nation québécoise existe. Défendre les intérêts du Québec et faire la souveraineté : c’est ça le Bloc Québécois. C’était vrai en 1990 et c’est encore vrai aujourd’hui. Les Québécois forment une nation, ni meilleure, ni pire que les autres. Une nation différente, tout simplement. Nous avons toutes les raisons d’en être fiers, d’être fiers de ce que nous sommes.

Ces élections fédérales, comme toutes les autres depuis que le Bloc existe, ne sont pas des élections entre la gauche ou la droite. Le choix des Québécois se fait entre des partis canadiens et un parti, le Bloc Québécois, qui considère que le Québec a le droit d’être lui-même, de défendre ses propres intérêts, ses propres valeurs, ses façons de faire à lui. Le choix entre des partis pour qui c’est le Canada d’abord et un parti pour qui c’est le Québec seulement.

Nous en avons mené des batailles pour les Québécoises et les Québécois à Ottawa. À commencer par notre bataille pour le déséquilibre fiscal, qui nous a permis d’aller chercher des milliards pour le Québec, des milliards qui servent à bonifier nos services de santé et d’éducation. Nous avons obtenu des gains pour les régions, pour les travailleuses et les travailleurs saisonniers, pour les personnes âgées, pour les agriculteurs et agricultrices, pour les entreprises du Québec. Nous avons fait beaucoup et nous continuerons à faire ce qui est nécessaire pour protéger notre culture, notre langue et notre identité.

Nous avons aussi accompli beaucoup pour le projet souverainiste. Pendant toutes ces années où on ne pouvait envisager sérieusement la réalisation de la souveraineté, nous n’avons jamais baissé les bras. Le Bloc Québécois a offert une contribution très importante au mouvement souverainiste au plan des idées. Notre travail est à la veille de porter ses fruits avec le Parti Québécois qui est au seuil du pouvoir à Québec.

Tous les partis canadiens vont travailler contre l’élection du Parti Québécois et tous les partis canadiens vont toujours être dans le camp du NON. Le Bloc Québécois, lui, sera toujours dans le camp du OUI. Le Bloc et le Parti Québécois forment une équipe. Nous avançons et ce n’est pas le temps de nous détourner de notre but.

C’est en demeurant nous-mêmes que nous pourrons empêcher une majorité conservatrice et protéger notre avenir. Avec un Bloc Québécois fort à Ottawa et le Parti Québécois au pouvoir à Québec, tout redevient possible pour le Québec. C’est ça qui donne tout leur sens à ces élections : faire en sorte que, pour le Québec, tout redevienne enfin possible.


Pierre A. Paquette
Candidat du Bloc Québécois dans Joliette

vendredi 22 avril 2011

PIERRE A. PAQUETTE S'ENGAGE ENCORE UNE FOIS À MENER UNE CAMPAGNE CARBONEUTRE

Joliette, le 22 avril 2011 – Pour une deuxième campagne consécutive, le candidat du Bloc Québécois, Pierre A. Paquette, s'est engagé à réaliser une campagne électorale carboneutre. Le Bloc Québécois de la circonscription de Joliette a réalisé une entente avec l'organisme Planetair afin de verser à celui-ci un montant de 34,80 dollars pour chaque tonne de CO2 émise d'ici au 2 mai prochain par la voiture utilisée pendant la campagne électorale ainsi que par les activités qui se dérouleront au local électoral du parti.


« En ce Jour de la Terre, je suis heureux de souligner cet engagement que nous avons pris au Bloc Québécois. Il est important pour nous d’agir en toute responsabilité pour l’environnement et je suis heureux de m’associer à Planetair pour réaliser ces objectifs » a souligné Pierre A. Paquette. Planetair est un programme visant la mise en œuvre, l'entretien, la validation, la vérification, la certification et le retrait des crédits compensatoires du marché. En vertu de l'entente signée avec cette organisation, les émissions de GES générées pendant la campagne 2011 seront calculées par une tierce partie en fonction du total des émissions produites. Les compensations du Bloc Québécois seront versées dans un portefeuille de projets visant le remplacement des combustibles fossiles par des énergies renouvelables, l'application de mesures d'économie d'énergie et la mise en œuvre des technologies et des procédés écoénergétiques.

PARLONS FRANÇAIS : LA RECONNAISSANCE DE LA NATION QUÉBÉCOISE DOIT PASSER PAR LA RECONNAISSANCE DE SA LANGUE COMMUNE NATIONALE

Le 20 avril 2011 – « Les Québécoises et les Québécois, sans exception, forment une nation. Les partis canadiens le reconnaissent en principe, mais dans les faits, aucun ne tient compte de l’existence de notre nation lorsqu’ils prennent des positions à Ottawa » a expliqué le candidat du Bloc Québécois de Joliette, Pierre A. Paquette.

Seul le Bloc Québécois défend la nation québécoise pour vrai. Notre nation a une langue nationale, le français, et les lois linguistiques québécoises doivent s’appliquer sur l’ensemble du territoire québécois, y compris au sein des entreprises de compétence fédérale. « J’ai déposé un projet de loi en ce sens à la Chambre des communes et Libéraux comme Conservateurs ont voté contre, c’est ça le vrai visage des partis fédéralistes » a ajouté Pierre A. Paquette. Au Bloc Québécois, nous sommes clairs : le Québec fonctionne en français! Notre nation, comme toutes les nations, a le droit de décider de son avenir et de s’organiser comme bon lui semble.

Au Bloc Québécois, nous sommes intraitables : ne touchez pas aux droits, aux libertés et aux pouvoirs du Québec! Le Bloc Québécois s’engage à déposer à nouveau un projet de loi faisant en sorte que la loi 101, qui affirme le droit de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs québécois à travailler en français, s’applique aux entreprises de compétence fédérale et à voir à ce que le français soit respecté dans toutes les institutions fédérales. « Nous allons poursuivre la bataille et faire valoir nos droits à Ottawa », a conclu Pierre A. Paquette.

« POUR LA CULTURE ET LES ARTISTES DE LA RÉGION :

Le 18 avril 2011 – « La circonscription de Joliette prend son dynamisme notamment à travers la création artistique. Berceau de culture, Lanaudière est reconnue pour ses talents et ses innovations culturelles et c’est avec fierté que je défends le talent d’ici. Les conservateurs ne croient pas en la culture et les autres partis restent muets sur la question. Seul le Bloc Québécois défend la création artistique et culturelle en région » a expliqué le candidat du Bloc Québécois et député sortant de Joliette, Pierre A. Paquette.

Pour le Bloc Québécois, la création artistique et culturelle de Lanaudière contribue de façon extraordinaire à la diversité culturelle québécoise. Pourtant, nos artistes, qui ont besoin d’un diffuseur pour se faire connaître, se heurtent très souvent à des difficultés d’accès aux médias, car les diffuseurs ont plutôt tendance à miser sur les valeurs « sûres », négligeant des artistes prometteurs qui n’ont pas encore été reconnus à leur juste valeur au sein de leur milieu.

Dans ce contexte, les artistes émergents qui vivent en région n’ont d’autre choix que de gagner les grands centres pour augmenter leurs chances de percer. Les coupes imposées par le gouvernement conservateur dans les programmes culturels auront des impacts importants sur les artistes en région.

Le Bloc Québécois propose donc la mise en place d’incitatifs favorisant la diffusion et la reconnaissance des œuvres culturelles régionales ainsi que l’émergence des nouveaux talents. Le Bloc Québécois croit que ces mesures devraient assurer l’accès pour les artistes régionaux à un minimum de 10 % de l’espace médiatique consacré à la culture.

Droit d’auteur


La Loi sur le droit d’auteur ne tient pas compte de l’impact des nouvelles technologies, notamment l’arrivée de l’Internet, et doit être modifiée le plus rapidement possible. Tout travail méritant salaire, il faut que les créatrices et les créateurs puissent recevoir leur dû tout en s’assurant que les consommateurs bénéficient de cette nouvelle source d’accès à la création. À l’heure actuelle, le téléchargement illégal sert mal les artistes, qui ne reçoivent rien de leurs créations, alors que les fournisseurs de service Internet sont les seuls à recevoir le fruit du travail des autres.

Le projet de loi C-32, déposé en juin 2010 par les conservateurs, ne responsabilise nullement l’industrie et se limite à s’attaquer aux consommateurs qui paient pourtant celle-ci pour leur accès à Internet.

« Le Bloc Québécois s’assurera que la nouvelle loi sur le droit d’auteur soit équitable et ne désavantage ni les créateurs ni les consommateurs. Cet équilibre doit se faire, notamment, en modernisant le système de copie privée pour appliquer aux lecteurs mp3 et autres baladeurs numériques des redevances raisonnables en redistribution aux artistes; en abolissant l’exemption du monde de l’éducation quant aux paiements des droits d’auteur et en reconnaissant le droit de suite pour les artistes en arts visuels » a expliqué Pierre A. Paquette.

Le Bloc Québécois s’engage à favoriser une formule obligeant les fournisseurs de services Internet à payer une redevance à un fonds servant à rémunérer les créateurs québécois lésés par le téléchargement de produits artistiques.

Les festivals


Les coupes en culture touchent plusieurs organismes à vocation culturels, très présents, notamment, dans la circonscription de Joliette. Plus particulièrement, les festivals de la région, comme le festival de Lanaudière et le festival Mémoires et racines ont été victimes de la diminution du financement du gouvernement fédéral. Le Bloc Québécois continuera sa bataille pour le rétablissement complet du financement de ces festivals et de défendre les artistes de chez nous, c’est une question d’identité a ajouté Pierre A. Paquette.

La collection du député


« À titre personnel, j’ai acquis depuis ces dix années comme député de Joliette, une collection d’œuvres d’artistes surtout de la circonscription de Joliette, mais aussi de Lanaudière et du Québec. C’est avec une grande fierté que j’encourage les artistes d’ici lors de vernissages ou d’exposition ou comme lors de l’encan de la Croix-Rouge de Joliette où je me fais un devoir d’y être à chaque année et d’acheter des œuvres. D’ailleurs, un de mes objectifs cette année est d’organiser une exposition de ces œuvres pour les montrer au grand public. J’en suis très fier et je crois que pour moi, c’est une façon de diffuser le talent de nos artistes » a conclu le candidat du Bloc Québécois Pierre A. Paquette.

« LE VRAI PARTI DES RÉGIONS C’EST LE BLOC QUÉBÉCOIS; LE SEUL QUI DÉFEND LES GENS DE CHEZ NOUS, LES GENS DE MA RÉGION, SANS COMPROMIS!»

Le 13 avril 2011 – « Ça fait dix ans que je travaille pour les gens de la circonscription de Joliette, ça fait dix ans que je défends leurs intérêts et c’est avec la même passion que je vais continuer à le faire », a soutenu le député depuis plus de 10 ans, Pierre A. Paquette. Au Bloc Québécois, nous croyons au développement de nos régions et c'est pourquoi nous avançons des solutions qui répondent aux besoins des gens d'ici ».


Pour soutenir nos agricultrices et nos agriculteurs


Dans Lanaudière, plus de 26 % de l’activité agricole est organisée selon le système de la gestion de l’offre. Or, le Canada négocie présentement une entente de libre-échange avec l’Union européenne et les conservateurs sont incapables d’affirmer que la gestion de l’offre ne sera pas touchée puisque « tout est sur la table », selon eux. Je prends l’engagement que le Bloc Québécois maintiendra son appui inconditionnel au système de la gestion de l’offre. De même, le Bloc Québécois s’opposera à tout projet de loi entérinant des accords commerciaux mettant en péril les principes fondamentaux du système de la gestion de l’offre, je n’ai pas hésité à me rendre à Hong Kong en 2005 pour défendre nos agriculteurs et je continuerai de le faire à chaque fois que ce sera nécessaire » a poursuivi, Pierre A. Paquette.

De plus, le Bloc Québécois continuera de réclamer la mise sur pied d'un véritable programme de type AgriFlex. Cette enveloppe de financement fédéral permettrait de créer de nouveaux programmes, y compris pour la gestion du risque de l'entreprise (GRE), qui répondraient aux besoins des agriculteurs et dont les coûts seraient en partie assumés par le gouvernement fédéral. Le Bloc Québécois propose également des mesures pour favoriser la relève agricole, un plan en cinq points, au coût de 100 millions de dollars par année. « Les conservateurs, les libéraux et les néo-démocrates ne proposent rien dans ce domaine, le Bloc Québécois porte des initiatives simples et peu coûteuses qui peuvent assurer la pérennité de notre agriculture et de notre région » a poursuivi Pierre A. Paquette.


Organismes de développement économique en région

Les conservateurs ont tenté d’abolir le soutien aux organismes de développement économique régional, dont le Conseil de développement bio-alimentaire de Lanaudière. Devant les pressions, le gouvernement a rétabli le financement, mais de façon temporaire. Le Bloc Québécois va continuer d’exiger le rétablissement des fonds nécessaires. Ce genre d’organisme joue un rôle très important dans la création et le développement de PME, source de la majorité des emplois de la région.

Postes Canada


Pour ce qui est des services postaux dans les régions rurales, le Bloc Québécois est d’avis que ces derniers font partie de l’obligation de Postes Canada d’assurer un service universel et qu’ils sont nécessaires à la viabilité économique ainsi qu’à l’identité sociale des collectivités. Le gouvernement conservateur doit maintenir le moratoire déjà en vigueur qui interdit la fermeture de bureaux de poste situés en milieu rural ou dans des petites villes ne comptant qu’un seul bureau de poste. Postes Canada doit rétablir et maintenir le service rural tout en respectant les lois applicables, notamment le Code canadien du travail. Le Bloc Québécois veillera à conserver les services actuels dans toutes les municipalités de la circonscription de Joliette.

Industrie forestière

Alors que les conservateurs consentaient plus de 10 milliards de dollars à l’industrie automobile de l’Ontario, l’industrie forestière au Québec devait elle se contenter de miettes. Le Bloc Québécois presse le gouvernement fédéral de mettre en place un ensemble de mesures dont des prêts et des garanties de prêt afin de soutenir cette industrie qui, faut-il le rappeler, a été très malmenée au cours des dernières années. Le gouvernement devra accompagner cette industrie dans sa transition pour qu’elle devienne verte et ajoute davantage de valeur au bois transformé par exemple, en ayant une politique d’utilisation du bois dans les constructions fédérales. De plus, le Bloc Québécois propose des modifications fiscales qui favoriseront l’exploitation durable des boisés privés entre autre, en mettant en place un régime d’épargne sylvicole.

« En guise de conclusion, le Bloc Québécois a appuyé les baisses d’impôt sur les profits des PME, mais il trouve tout à fait indécent les baisses d’impôt aux grandes entreprises comme les pétrolières et les banques qui n’en ont pas besoin et qui affaiblissent la capacité de l’État d’assumer ses responsabilités », a conclu Pierre A. Paquette.

« ÇA PREND UNE VRAIE POLITIQUE POUR BRANCHER TOUTES LES MUNICIPALITÉS DE LA CIRCONSCRIPTION DE JOLIETTE À INTERNET HAUTE VITESSE »

Le 11 avril 2011 – « Les conservateurs n'ont aucun plan, aucune politique qui permettent d'espérer qu'un jour, tout le territoire de la circonscription soit couvert par des infrastructures de communication modernes. Nous, au Bloc Québécois, nous exigeons une vraie politique pour brancher nos régions », a soutenu le candidat du Bloc Québécois de Joliette, Pierre A. Paquette.
« Dans son plan de relance de 2008, le gouvernement conservateur a débloqué pour le développement d'Internet haute vitesse un maigre 75 millions de dollars pour cette année alors qu'il y a pour un milliard de dollars de projets. C'est ridicule. La grosse majorité des régions rurales qui veulent se brancher se le font refuser », a dénoncé Pierre A. Paquette.


« Ce que Stephen Harper ne comprend pas, c'est que vivre en région ne constitue pas un privilège. C'est un droit. Il n'y a pas de raison pour que la négligence du gouvernement prive nos collectivités rurales des fruits de la modernité. Essayez d'imaginer à quoi ressembleraient nos régions si l'électricité ne s'y rendait pas. Ce serait un désert. Les entreprises se seraient établies ailleurs et la population se serait vidée. Ça ne s'est pas produit parce qu'au Québec, nos régions, c'est important. L'Internet haute vitesse, c'est l'électrification rurale des temps modernes », a expliqué le candidat du Bloc Québécois de Joliette, Pierre A. Paquette.


« Or, les conservateurs pensent que le libre marché, la déréglementation peuvent tout arranger. Mais ce n'est pas vrai. Là où la population n'est pas dense, comme ici dans certaines municipalités de la région, ce n'est pas payant pour les entreprises d'amener les infrastructures à large bande qui permettraient l'accès à Internet haute vitesse. De deux choses l'une : soit on oblige les entreprises à développer les infrastructures à large bande en région, soit on met de l'argent sur la table. Les conservateurs n'ont fait ni l'un ni l'autre », a ajouté Pierre A. Paquette.
Par ailleurs, dans Lanaudière, les subventions ont été accordées à un seul fournisseur, une compagnie du Nouveau-Brunswick, ce qui a créé du mécontentement auprès de certains fournisseurs déjà en place dans la région. De plus, le fournisseur gagnant de la subvention ne semble pas être en mesure d’installer la haute vitesse à grande échelle telle que promise. Jusqu’à présent cette compagnie au lieu de concentrer ses efforts vers les 15 292 ménages non desservis, s’installe dans des secteurs déjà rejoints par des entreprises de la région. Selon ces entreprises, il s’agit d’une concurrence déloyale, puisque subventionnée par le fédéral.
Une véritable politique pour desservir les régions rurales, comme toutes les régions, doit s’appuyer sur les distributeurs locaux existants et leurs infrastructures plutôt que de les dédoubler et de les fragiliser par une concurrence extérieure subventionnée de surcroit.

Explication du phénomène.
Le gouvernement a mis en place, dans le cadre de son Plan d’action économique, un programme de développement de la large bande en milieu rural : le programme Large Bande Canada est doté d’une enveloppe de 225 millions de dollars sur trois ans.

Ce programme a reçu 570 demandes, ce qui représente des contributions fédérales s'élevant en tout à 974 millions de dollars. Les responsables du programme ont évalué les demandes adressées à Large Bande Canada et plus de 75 % des projets ont été refusés en tout ou en partie.

lundi 4 avril 2011

Pauvreté et exclusion sociale

PAUVRETÉ ET EXCLUSION SOCIALE : LES CONSERVATEURS APPAUVRISSENT LES PAUVRES ET ENRICHISSENT LES PÉTROLIÈRES

Joliette, le 4 avril 2011 – « Au Canada, il y a deux courants sur la question de la solidarité sociale : d'un côté, il y a Stephen Harper, qui vise un désengagement total de l'État, qui est prêt à laisser en plan les plus démunis par pure idéologie tout en laissant sa porte grande ouverte aux lobbyistes des pétrolières et de l’autre côté, il y a Michael Ignatieff et Jack Layton, qui veulent uniformiser la couverture sociale au Canada en proposant des mesures qui ne respectent pas la différence québécoise. À preuve, les promesses libérales sont insuffisantes et elles ne collent pas à la réalité québécoise. Heureusement, au Bloc Québécois, nous défendons un troisième courant, celui du Québec, adapté aux besoins et aux valeurs qui sont ceux des Québécoises et des Québécois », a rappelé le candidat du Bloc Québécois et député sortant de Joliette, Pierre A. Paquette.

« Le Bloc Québécois est le seul parti qui conjugue la générosité dans les dossiers fédéraux avec le respect des priorités et de l'autonomie du Québec. Il est le seul à parler Québec. Voilà pourquoi nous proposons une série de mesures pour soutenir celles et ceux qui en ont besoin, comme les personnes âgées » a déclaré Pierre A. Paquette.

Plus d'argent pour nos aînés Après une vaste consultation avec des groupes de défense des aînés, comme la FADOQ, le Bloc Québécois a développé une série de mesures pour bonifier le Supplément de revenu garanti. Ce plan est beaucoup plus généreux que ce qu'on retrouvait dans le budget conservateur. Il est également plus équitable que ce que proposent les libéraux. Actuellement, le Supplément de revenu garanti est tellement bas qu'il ne permet même pas à celles et ceux qui le reçoivent d'atteindre le seuil de pauvreté. « Il manque 110 dollars par mois pour que nos aînés les plus démunis puissent satisfaire leurs besoins essentiels. C'est inacceptable et il faut corriger cela rapidement », a soutenu le candidat du Bloc Québécois.

« Mais encore faut-il que les aînés qui y ont droit reçoivent le Supplément de revenu garanti. Celles et ceux qui sont privés des prestations parce qu'ils ne savent même pas qu'ils y ont droit, eux se trouvent vraiment dans la misère. Ces aînés, ce sont les vrais oubliés des libéraux et des conservateurs. Nos aînés ne devraient pas avoir à choisir entre se chauffer et manger à leur faim. La solution est simple : il suffit d'inscrire automatiquement tous les aînés ayant des revenus assez bas pour avoir droit au SRG. Alors que les conservateurs n'y pensent même pas, les libéraux continuent à les oublier », a dénoncé Pierre A. Paquette.

La structure démographique de Lanaudière va évoluer rapidement au cours des 15 prochaines années. Alors qu’en 2001 la proportion de la population âgée de 65 ans et plus atteignait 10,6 %, elle était de près de 12 % au dernier recensement (2006). « À la lumière de ces chiffres, nous pouvons constater l’urgence d’agir », a ajouté Pierre A. Paquette. Logement social et abordable Au Québec, le taux d'inoccupation est de 2,7 % (octobre 2010), tandis que dans la région de Lanaudière, ce taux oscille entre 1,2 % (St-Charles-Borromée) à 2,7 % (Joliette) en octobre 2010. On constate des besoins grandissants de logements abordables et sociaux. Il y a effectivement, une augmentation du phénomène de l’itinérance, notamment parce que de jeunes Montréalais quittent la métropole, trop chère, et cherchent un logement accessible en région ainsi qu’un emploi. Devant ce constat, le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral d’effectuer un réinvestissement progressif jusqu’à l’atteinte d’un objectif de 2 milliards de dollars supplémentaires par année dans le logement social et abordable, de mettre en place un mécanisme de gestion de surplus pour éviter la capitalisation systématique des surplus de la SCHL, ces surplus devraient en partie servir à financer le réinvestissement progressif proposé par le Bloc Québécois et d’accélérer le processus de négociations avec Québec sur le transfert complet des responsabilités en matière d’habitation. Les aidants naturels Au Québec seulement, on estime à 300 000 le nombre de personnes qui remplissent le rôle d'aidants auprès d’aînés, sans compter ceux qui appuient les personnes atteintes de maladies chroniques. À leur tour, ces aidants ont besoin d’aide pour supporter le fardeau financier qu’exigent les soins prodigués à leurs proches afin d’éviter qu’ils n’arrivent au bout du rouleau, en proie à la détresse. Compte tenu du vieillissement de la population et de la pression importante que cette situation entraînera sur les familles et le système de santé québécois, il est important d’instaurer des mesures fiscales destinées spécifiquement à soutenir les proches aidants, qui sont principalement des femmes et des conjoints. C’est pourquoi le Bloc Québécois somme le gouvernement fédéral de bonifier les crédits d’impôt pour les aidants naturels. D’autre part, une pétition de plus de 1300 signataires de partout dans Lanaudière, à l’initiative d’Anne-Marie Gravel, une Joliettaine, demande l’augmentation des prestations de compassions à l’assurance-emploi pour les aidants naturels qui sont actuellement de six semaines à 50 semaines. « Je m’engage à remettre cette pétition au prochain ministre ou à la prochaine ministre responsable des ressources humaines et j’envisage de déposer un projet de loi privé allant dans ce sens » a soutenu Pierre A. Paquette.

C'est cela défendre le progrès social chez nous, au Québec. Parce que, au Québec, seul le Bloc Québécois peut empêcher Stephen Harper d'obtenir une majorité et de larguer les plus démunis », a conclu Pierre A. Paquette.