mardi 19 mai 2009


LE BLOC QUÉBÉCOIS DÉNONCE LE VIDE PARLEMENTAIRE AU MOMENT OÙ IL EST NÉCESSAIRE D’AGIR POUR FAIRE FACE À LA CRISE ÉCONOMIQUE

Le leader parlementaire du Bloc Québécois et député de Joliette, Pierre Paquette, dénonce le vide parlementaire engendré par l’inaction des conservateurs, au moment où il est particulièrement nécessaire de prendre des mesures afin de contrer les effets de la crise économique.

« La session parlementaire prendra fin dans à peine plus d’un mois. Le gouvernement doit se réveiller et proposer dès maintenant des mesures législatives adéquates pour contrer les effets de la crise économique », a lancé Pierre Paquette en conférence de presse vendredi dernier.

« Stephen Harper a mené la dernière campagne électorale en affirmant que les Québécois et les Canadiens avaient besoin d’un gouvernement conservateur pour leur donner les armes nécessaires à combattre la crise économique. Pourtant, on a rarement vu un menu législatif gouvernemental aussi mince. À l’heure actuelle, seulement six projets de loi sujets à débat sont devant la Chambre, et ce sont toutes des mesures législatives réchauffées, qui avaient été déposées au cours de sessions antérieures », a déploré Pierre Paquette.

« Dès son dépôt, le budget 2009 était à l’évidence inefficace et inacceptable pour le Québec, mais voilà que la crise frappe beaucoup plus durement qu’anticipé, et que, de l’avis de tous, il est clairement dépassé. Il est temps pour le gouvernement de proposer de vraies solutions. Malheureusement, non seulement les conservateurs se sont avérés incapables de soumettre des initiatives susceptibles d’aider les entreprises et les travailleurs à garder leur élan, mais ils ont également repoussé toutes les démarches allant en ce sens lorsque le Bloc Québécois, lui, a fait son travail en amenant des propositions », a poursuivi le député de Joliette.

Le leader parlementaire du Bloc Québécois a souligné que le Bloc Québécois a déposé deux plans de relance depuis les cinq derniers mois qui présentent des mesures accessibles et efficaces pour contrer les effets de la crise.

« Le Bloc Québécois a souligné l’importance par exemple d’adapter l’assurance-emploi aux besoins actuels, ce qui apporterait un soutien aux travailleuses et aux travailleurs touchés par la crise tout en permettant à davantage d’argent de circuler dans l’économie, mais les conservateurs ont continué à s’y opposer. Le Bloc Québécois a remporté un vote important, en deuxième lecture, en vue de l’élimination du délai de carence, mais c’est contre la volonté des députés du gouvernement qui ont tous voté contre cette initiative », a rappelé Pierre Paquette.

« Nous avons apporté des dizaines de propositions, pour des garanties de prêts aux entreprises, pour l’utilisation du bois d’ici dans les constructions d’édifices fédéraux ou encore pour remettre en place les programmes de soutien à la diversification des économies régionales, mais c’est à peine si le gouvernement en place a signifié un accusé de réception. Il n’a pas bronché. Il n’a accepté aucune suggestion. Bref, il n’a rien fait », a poursuivi le leader parlementaire du Bloc Québécois.

« En ces temps de crise économique, un tel laisser-faire, un tel manque d’imagination, sont inacceptables. Les conservateurs doivent être en mesure de regarder la situation en pleine face, et réagir avant que la Chambre des communes ne mette fin à ses travaux. Comme il est à court d’idées, le gouvernement devrait faire siennes les propositions du Bloc Québécois. Nous n’en serons pas offusqués. Il faut que ça bouge. Ça presse! » a conclu Pierre Paquette.

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